Les Allemands en ont fait la demande. Ils aimeraient que le bretzel entre au patrimoine mondial de l’UNESCO! Mais pourquoi cette nouvelle fait partie de Califrenchlife?
Réponse:
Le bretzel est une star en Alsace, région de l’est de la France, située à côté de la frontière allemande. De plus, cette délicieuse pâtisserie salée est courante dans les pays germaniques et aux Etats-Unis!
En Alsace, le bretzel fait partie des apéritifs. Il est souvent servi avec un Picon bière.
Cette pâtisserie salée en forme de noeud ou en forme de bras entrelacés est vendue dans toutes les boulangeries et sur tous les marchés alsaciens.
Le bretzel fait partie de toutes les fêtes et est une gourmandise consommée en journée en cas de petite faim.
Il existe des variantes du bretzel pour faire plaisir au plus grand nombre.
Le bretzel traditionnel est simplement recouvert de gros sel.
Il existe également le bretzel recouvert de gruyère et de lardons; le bretzel simplement recouvert de gruyère; d’herbes de Provence; de graines variées, et il existe même des bretzels sucrés faits de pâte à beignet et recouverts de perles de sucre.
La pâte de bretzel est utilisée pour faire des pâtisseries salées variées comme la mauricette, souvent fourrée de charcuterie, de saumon ou de fromage, selon les goûts.
Il existe également le pain surprise. La pâte à bretzel peut prendre des formes variées et peut être immense. Le pain surprise peut avoir la taille d’une table parfois. Sa mie est utilisée pour faire des mini-sandwichs, très appréciés lors de mariages et de banquets.
Le bretzel peut aussi être présenté en version miniature et croustillante et sous forme de sticks.
La pâte du bretzel aurait même donné naissance au bagel!
L’origine du bretzel est floue. Il y a plusieurs théories sur le lieu de son origine. Une chose est certaine, c’est qu’il existe depuis l’Empire Carolingien, soit avant 743.
Sa forme figure souvent sur les enseignes des boulangeries dans les pays germaniques.
Le bretzel fait réellement partie de la culture populaire germaniques depuis des siècles. Quel plaisir!
Et vous, connaissez-vous d’autres variantes du bretzel?
Dans de nombreux pays francophones, les repas de Noël se terminent par une savoureuse pâtisserie: la bûche de Noël. Mais quelle est son origine ?
Tout d’abord, il faut savoir que la bûche n’était pas un dessert au départ. Elle était bel et bien une bûche en bois.
Une tradition qui remonte au Moyen-Âge:
A l’époque, la veille de Noël, donc le 24 décembre, les gens faisaient brûler une très grosse bûche dans leur âtre. Le but était qu’elle tienne jusqu’au 1er janvier ou au minimum pendant 3 jours.
Cette bûche, qui provenait d’un arbre fruitier, en plus de réchauffer les familles, était une offrande aux Dieux pour qu’elles aient une bonne récolte l’année suivante.
Du bois à la pâtisserie:
Entre-temps, cette tradition s’est perdue et la bûche est devenue une excellente pâtisserie de forme oblongue, faite de génoise, de crème au beurre au praliné, au café, à la vanille ou au Grand Marnier … Cette pâtisserie est généralement décorée de petites scies, de guiet de lutins en plastique. Des petites meringues en forme de champignons peuvent également agrémenter ce dessert de Noël.
Les pâtissiers font des bûches de plus en plus variées et fantaisistes, elles peuvent également être glacées, faites de mascarpone, de mousseline de fruits, de mousse au chocolat… selon l’inspiration du chef!
Les pâtissiers français vous proposent une liste bien fournie de bûches en fin d’année, il faut généralement commander à l’avance celle que vous voulez déguster la veille de Noël.
Explication des mots en bleu:
la bûche = morceau de bois que l’on met dans la cheminée
un âtre = une cheminée
une récolte = harvest
une scie = un outil qui sert à couper le bois et faire des bûches pour la cheminée
La pâtisserie et la boulangerie françaises déchaînent les passions en France et à l’étranger.
Mais quelle est la différence entre la boulangerie et la pâtisserie ?
En boulangerie, on utilise des techniques proches de celle pour faire du pain. Alors que la pâtisserie est représentée par toutes ces « œuvres d’art » à base de crème.
On appelle viennoiseries tous les produits issus de la boulangerie.
La première chose que fait un Français le matin est d’aller à la boulangerie pour acheter pains et viennoiseries fraîchement sortis du four pour commencer la journée en beauté avec un petit-déjeuner gourmand. Les croissants, les pains ou chocolat (« les chocolatines » pour les gens du sud de la France) et les escargots au raisin sont des classiques dans l’Hexagone.
La pâtisserie fait également partie du quotidien, mais les Français la consomment davantage pour les grandes occasions ou pour se faire plaisir de manière ponctuelle.
Quelles sont les pâtisseries les plus populaires en France ?
Commençons par les pâtisseries faites avec une pâte à chou dont la particularité est qu’elle est cuite en deux temps.
L’éclair :
Vous pouvez le déguster à la vanille, au chocolat et au café. Il s’agit d’un chou de forme allongée fourré de crème pâtissière et recouvert d’un glaçage. L’éclair s’appelle ainsi parce qu’il est tellement délicieux qu’il est dégusté à une vitesse fulgurante !
La religieuse est une variante de l’éclair. Elle a été élaborée par Frascati en 1856. La recette est la même que pour l’éclair mais la forme de la pâte à chou est différente. Il s’agit de deux choux de forme arrondie, de tailles différentes. Le plus petit chou se trouvant toujours au-dessus du grand chou pour faire la tête de la religieuse (= nun).On utilise de la crème au beurre pour faire le col et le couvre-chef de la religieuse. Nous pouvons la savourer au chocolat ou au café.
Les profiteroles sont également faites avec de la pâte à chou. Elles peuvent être fourrées de crème pâtissière ou de crème glacée à la vanille, elles sont recouvertes de sauce au chocolat et souvent accompagnées de crème chantilly.
Le Saint Honoré :
Son nom est celui du patron des boulangers. Son fond est fait de pâte feuilletée, il est orné de chouquettes (de pâte à chou). Ceux-ci sont recouverts de crème pâtissière, de coulis de caramel et de crème chantilly.
Le Baba au rhum, également appelé Savarin :
Cette pâtisserie est le fruit d’une complainte de beau-père de Louis XV sur le kougelhopf ou kouglof. Ce dernier, appelé Stanislas Leszczynski, était alors Roi de Pologne et habitait à Nancy, parce qu’il était également Duc de Lorraine (d’où l’origine du nom de la fameuse place Stanislas dans cette grande ville de l’Est de la France).
Il trouvait que le kouglof était trop sec, par conséquent les pâtissiers à son service ont imbibé sa pâte d’un sirop à base de rhum et l’ont recouvert de crème chantilly. Pour vous donner une idée, voici ce qu’est un kouglof.
Le fondant au chocolat :
C’est un gâteau au chocolat à la texture fondante et dense. Sa recette contient très peu de farine. Il est servi tiède et est souvent accompagné de crème anglaise.
Attention, ne confondez pas le fondant au chocolat avec le moelleux au chocolat dont le cœur est coulant. En effet, ce dernier est souvent servi sous forme de portion individuelle, tiède après une cuisson très rapide. Par conséquent, son aspect mi-cuit est le secret de son cœur chocolaté si savoureux.
Le Millefeuille :
Il est composé de 3 couches de pâte feuilletée et de deux couches de crème pâtissière. La couche du dessus est recouverte de glaçage.
Il a été inventée par François Pierre de la Varenne en 1651 mais le millefeuille a vraiment commencé à être populaire en 1867. Son nom vient de sa pâte feuilletée.
Dans de nombreux pays, ce dessert s’appelle un Napoléon.
L’Opéra :
Il s’agit d’un gâteau au chocolat et au café. Il est fait de biscuit Joconde imbibé de Grand Marnier. Il contient de la ganache et de la crème au beurre au café. Le gâteau est recouvert d’un glaçage au chocolat.
La Maison Delloyau a été la première à confectionner ce gâteau. Il serait un hommage aux danseuses de l’Opéra Garnier, clientes régulières de cette pâtisserie.
Le Paris-Brest :
Sous forme de grand gâteau ou en portion individuelle, le Paris-Brest à la forme d’une roue de vélo. Son origine est la course cycliste du même nom. Au départ, il fût une commande de Pierre Gifford au grand pâtissier Maisons-Lafitte pour la course.
La Tropézienne :
Cette tarte est particulièrement populaire à Saint Tropez et sur le reste de la Côte d’Azur. Alexandre Micka, un pâtissier d’origine polonaise s’est inspiré d’une recette de sa grand-mère. La Tropézienne est une brioche recouverte de gros sucre coupée en deux et fourrée d’un mélange de deux crèmes : crème pâtissière et crème chantilly. Elle peut avoir la saveur de la fleur d’oranger ou du rhum.
Ce dessert a commencé à être populaire après le tournage de Et Dieu créa la Femme avec Brigitte Bardot. Alexandre Micka s’est occupé des repas pour l’équipe de tournage et suite à la présentation de son dessert, Brigitte Bardot lui a conseillé d’appeler sa spécialité la « Tarte de Saint Tropez ». Peu de temps après, il a déposé un brevet de fabrication pour sa Tropézienne.
Le macaron :
Il existe sous de nombreuses formes. Mais quand on pense au macaron, on pense davantage aux macarons colorés et aux saveurs variées de Ladurée.
Ce macaron est une variante de la meringue qui est né sous la forme que l’on connaît à Paris à la fin du dix-neuvième siècle. Il est composé de deux coques colorées légèrement dures, son intérieur est fondant et peut être composé de crème au beurre, de confiture, de compote…
Depuis les années 2000, la coque et l’intérieur peuvent avoir des saveurs différentes.
Il faut savoir que le macaron a commencé à faire partie du quotidien des Français que depuis une dizaine d’années. Avant, ils étaient plutôt rares dans les boulangeries. Actuellement, on les trouve plus facilement mais on en trouve pas partout. Le macaron est encore vu comme un produit de luxe.
Il existe les grands modèles que l’on achète individuellement et les petits modèles que l’on achète en assortiments.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur les pâtisseries françaises populaires à découvrir, rendez-vous dans une pâtisserie française près de chez vous pour vous faire plaisir 😉