Les langues régionales et minoritaires en France
Depuis 1791, peu après la Révolution française de 1789, le français est considéré comme la langue de la République Française et des lois. C’est la seule langue d’enseignement et les actes officiels doivent se faire en français. C’est écrit dans la Constitution.
En France : une langue = une nation
Mais il faut savoir que malgré cela, des langues régionales et minoritaires sont encore parlées dans les régions de France.
Leur utilisation est plus ou moins fréquente et reste privée parce que tous les actes publics doivent se faire en français.
Voici la carte de France des langues régionales et minoritaires :
Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Langues_de_la_France.svg
Depuis la loi Deixonne en 1951, certaines langues et cultures régionales peuvent être étudiées dans l’enseignement secondaire. C’est le cas du breton, de l’occitan, du basque et du catalan.
Il y a donc une certaine hiérarchie dans ces langues régionales et minoritaires.
Certaines langues que l’on peut voir sur la carte sont dans des situations critiques parce qu’elles risquent de disparaître dans un avenir proche. C’est le cas du flamand, encore principalement parlé par des personnes âgées dans l’extrême nord de la France.
Ces langues sont souvent davantage parlées dans les campagnes que dans les grandes villes françaises.
Certains médias sont exclusivement en langue régionale, des bandes dessinées sont traduites dans certaines langues locales et des artistes s’expriment exclusivement dans ces langues.
Le dessin animé Tintin est traduit en certaines langues régionales pour aider ces dernières à survivre et pour attirer la jeunesse. Voici un reportage sur Tintin en alsacien.
Les langues régionales et minoritaires n’ont commencé à être considérées comme une richesse du patrimoine culturel français que tardivement, trop tardivement pour préserver certaines langues minoritaires.
Il est important de noter que la France n’a pas ratifié la Charte européenne des langues régionales et minoritaires en désaccord avec la Constitution Française qui place la langue française comme LA langue de la nation et de la sphère publique.
Explication des mots en gras :
Ratifier = approuver