Le 6 janvier, c’est l’Epiphanie, une fête chrétienne qui célèbre l’hommage des Rois Mages au Messie, venu au monde 12 jours auparavant.
En France, depuis le Moyen-Age, les gens dégustent une galette des rois pour célébrer cet événement.
De nos jours, la galette des rois est en vente dans les boulangeries françaises à partir du 26 décembre mais elle est officiellement dégustée le deuxième dimanche après Noël.
Le rituel pour déguster la galette des rois dans les règles de l’art :
Dans chaque galette des rois se cache une fève. Celui qui trouve cette dernière dans sa part devient roi ou reine pour la journée (un clin d’œil aux Rois mages).
Chaque galette doit être divisée selon le nombre de convives présents et une part supplémentaire doit être réservée pour le pauvre ou la personne qui se présenterait à l’improviste.
Le convive le plus jeune doit se placer sous la table et doit désigner à qui revient la part de galette coupée par un autre convive. Le but est que les parts soient distribuées de manière arbitraire.
Quand tout le monde a sa part, la dégustation se passe dans la bonne humeur, puis quand quelqu’un trouve la fève, il devient roi ou reine et doit porter la couronne qui accompagne la galette.
Si elle est dégustée en famille, et si c’est un enfant qui reçoit la fève, celui-ci peut choisir son roi ou sa reine. Il faut savoir que les parents ont tendance à s’arranger pour que l’enfant devienne roi ce jour-là.
La galette des rois traditionnelle est faite de pâte feuilletée et de frangipane (à base d’amande).
Mais elle peut également être fourrée de compote de pomme et de crème pâtissière.
De nombreuses variantes de galettes des rois ont fait leur apparition dans les boulangeries. On peut en trouver recouvertes de fruits, briochées, à la frangipane chocolatée et aux poires…
La galette des rois est dégustée dans d’autres pays comme la Suisse, la Belgique, le Luxembourg et le Liban. Un King Cake coloré garni d’un bébé en plastique est également une tradition à la Nouvelle-Orléans.
La tradition de la galette des rois est si forte en France que les jeunes enfants apprennent cette comptine à l’école:
Dans tous les cas, qu’elle soit faite de pâte feuilletée ou briochée, la galette des rois est une tradition qui fait le bonheur des gourmands !
Les chansons de Noël font, bien sûr, partie du paysage français de fin novembre au 25 décembre. Les magasins les diffusent, quelques webradios se spécialisent dans la chanson de Noël et de temps en temps, nous en entendons une sur les ondes et à la télévision.
Mais quelles chansons de Noël françaises font partie du patrimoine?
Commençons par l’indétronable Petit Papa Noëlinterprété Tino Rossi.
Cette chanson est chantée par les petits et les grands pendant la période de Noël. Elle a été interprétée comme telle pour la première fois en 1946. Il s’agit d’un enfant qui s’adresse au Père Noël, juste avant de s’endormir le 24 décembre au soir.
Tino Rossi (1907-1983) est un chanteur et acteur populaire corse, issu de l’opérette et qui a notamment également interprété des succès comme Besame mucho en français. Mais c’est vraiment grâce à son album de Noël et son interprétation de Petit Papa Noël que ce chanteur est resté dans la mémoire des jeunes générations.
Une autre chanson également immortalisée par Tino Rossi et d’autres chanteurs par la suite : La marche des rois mages.
Les chansons de Noël connues de manière internationale ont une version en français (pas forcément une traduction) et sont également très populaires.
Vive le vent (Jingle Bells):
Voici une vidéo contenant des sous-titres en français.
Mon beau sapin (O Christmas Tree):
Il existe également des chansons de Noël plus modernes pour stimuler les petits enfants, en voici un exemple: Noël que du Bonheur d’Ilona Mitrecey, une chanteuse très populaire pendant les années 2000.
Dans de nombreux pays francophones, les repas de Noël se terminent par une savoureuse pâtisserie: la bûche de Noël. Mais quelle est son origine ?
Tout d’abord, il faut savoir que la bûche n’était pas un dessert au départ. Elle était bel et bien une bûche en bois.
Une tradition qui remonte au Moyen-Âge:
A l’époque, la veille de Noël, donc le 24 décembre, les gens faisaient brûler une très grosse bûche dans leur âtre. Le but était qu’elle tienne jusqu’au 1er janvier ou au minimum pendant 3 jours.
Cette bûche, qui provenait d’un arbre fruitier, en plus de réchauffer les familles, était une offrande aux Dieux pour qu’elles aient une bonne récolte l’année suivante.
Du bois à la pâtisserie:
Entre-temps, cette tradition s’est perdue et la bûche est devenue une excellente pâtisserie de forme oblongue, faite de génoise, de crème au beurre au praliné, au café, à la vanille ou au Grand Marnier … Cette pâtisserie est généralement décorée de petites scies, de guiet de lutins en plastique. Des petites meringues en forme de champignons peuvent également agrémenter ce dessert de Noël.
Les pâtissiers font des bûches de plus en plus variées et fantaisistes, elles peuvent également être glacées, faites de mascarpone, de mousseline de fruits, de mousse au chocolat… selon l’inspiration du chef!
Les pâtissiers français vous proposent une liste bien fournie de bûches en fin d’année, il faut généralement commander à l’avance celle que vous voulez déguster la veille de Noël.
Explication des mots en bleu:
la bûche = morceau de bois que l’on met dans la cheminée
un âtre = une cheminée
une récolte = harvest
une scie = un outil qui sert à couper le bois et faire des bûches pour la cheminée
La pâtisserie et la boulangerie françaises déchaînent les passions en France et à l’étranger.
Mais quelle est la différence entre la boulangerie et la pâtisserie ?
En boulangerie, on utilise des techniques proches de celle pour faire du pain. Alors que la pâtisserie est représentée par toutes ces « œuvres d’art » à base de crème.
On appelle viennoiseries tous les produits issus de la boulangerie.
La première chose que fait un Français le matin est d’aller à la boulangerie pour acheter pains et viennoiseries fraîchement sortis du four pour commencer la journée en beauté avec un petit-déjeuner gourmand. Les croissants, les pains ou chocolat (« les chocolatines » pour les gens du sud de la France) et les escargots au raisin sont des classiques dans l’Hexagone.
La pâtisserie fait également partie du quotidien, mais les Français la consomment davantage pour les grandes occasions ou pour se faire plaisir de manière ponctuelle.
Quelles sont les pâtisseries les plus populaires en France ?
Commençons par les pâtisseries faites avec une pâte à chou dont la particularité est qu’elle est cuite en deux temps.
L’éclair :
Vous pouvez le déguster à la vanille, au chocolat et au café. Il s’agit d’un chou de forme allongée fourré de crème pâtissière et recouvert d’un glaçage. L’éclair s’appelle ainsi parce qu’il est tellement délicieux qu’il est dégusté à une vitesse fulgurante !
La religieuse est une variante de l’éclair. Elle a été élaborée par Frascati en 1856. La recette est la même que pour l’éclair mais la forme de la pâte à chou est différente. Il s’agit de deux choux de forme arrondie, de tailles différentes. Le plus petit chou se trouvant toujours au-dessus du grand chou pour faire la tête de la religieuse (= nun).On utilise de la crème au beurre pour faire le col et le couvre-chef de la religieuse. Nous pouvons la savourer au chocolat ou au café.
Les profiteroles sont également faites avec de la pâte à chou. Elles peuvent être fourrées de crème pâtissière ou de crème glacée à la vanille, elles sont recouvertes de sauce au chocolat et souvent accompagnées de crème chantilly.
Le Saint Honoré :
Son nom est celui du patron des boulangers. Son fond est fait de pâte feuilletée, il est orné de chouquettes (de pâte à chou). Ceux-ci sont recouverts de crème pâtissière, de coulis de caramel et de crème chantilly.
Le Baba au rhum, également appelé Savarin :
Cette pâtisserie est le fruit d’une complainte de beau-père de Louis XV sur le kougelhopf ou kouglof. Ce dernier, appelé Stanislas Leszczynski, était alors Roi de Pologne et habitait à Nancy, parce qu’il était également Duc de Lorraine (d’où l’origine du nom de la fameuse place Stanislas dans cette grande ville de l’Est de la France).
Il trouvait que le kouglof était trop sec, par conséquent les pâtissiers à son service ont imbibé sa pâte d’un sirop à base de rhum et l’ont recouvert de crème chantilly. Pour vous donner une idée, voici ce qu’est un kouglof.
Le fondant au chocolat :
C’est un gâteau au chocolat à la texture fondante et dense. Sa recette contient très peu de farine. Il est servi tiède et est souvent accompagné de crème anglaise.
Attention, ne confondez pas le fondant au chocolat avec le moelleux au chocolat dont le cœur est coulant. En effet, ce dernier est souvent servi sous forme de portion individuelle, tiède après une cuisson très rapide. Par conséquent, son aspect mi-cuit est le secret de son cœur chocolaté si savoureux.
Le Millefeuille :
Il est composé de 3 couches de pâte feuilletée et de deux couches de crème pâtissière. La couche du dessus est recouverte de glaçage.
Il a été inventée par François Pierre de la Varenne en 1651 mais le millefeuille a vraiment commencé à être populaire en 1867. Son nom vient de sa pâte feuilletée.
Dans de nombreux pays, ce dessert s’appelle un Napoléon.
L’Opéra :
Il s’agit d’un gâteau au chocolat et au café. Il est fait de biscuit Joconde imbibé de Grand Marnier. Il contient de la ganache et de la crème au beurre au café. Le gâteau est recouvert d’un glaçage au chocolat.
La Maison Delloyau a été la première à confectionner ce gâteau. Il serait un hommage aux danseuses de l’Opéra Garnier, clientes régulières de cette pâtisserie.
Le Paris-Brest :
Sous forme de grand gâteau ou en portion individuelle, le Paris-Brest à la forme d’une roue de vélo. Son origine est la course cycliste du même nom. Au départ, il fût une commande de Pierre Gifford au grand pâtissier Maisons-Lafitte pour la course.
La Tropézienne :
Cette tarte est particulièrement populaire à Saint Tropez et sur le reste de la Côte d’Azur. Alexandre Micka, un pâtissier d’origine polonaise s’est inspiré d’une recette de sa grand-mère. La Tropézienne est une brioche recouverte de gros sucre coupée en deux et fourrée d’un mélange de deux crèmes : crème pâtissière et crème chantilly. Elle peut avoir la saveur de la fleur d’oranger ou du rhum.
Ce dessert a commencé à être populaire après le tournage de Et Dieu créa la Femme avec Brigitte Bardot. Alexandre Micka s’est occupé des repas pour l’équipe de tournage et suite à la présentation de son dessert, Brigitte Bardot lui a conseillé d’appeler sa spécialité la « Tarte de Saint Tropez ». Peu de temps après, il a déposé un brevet de fabrication pour sa Tropézienne.
Le macaron :
Il existe sous de nombreuses formes. Mais quand on pense au macaron, on pense davantage aux macarons colorés et aux saveurs variées de Ladurée.
Ce macaron est une variante de la meringue qui est né sous la forme que l’on connaît à Paris à la fin du dix-neuvième siècle. Il est composé de deux coques colorées légèrement dures, son intérieur est fondant et peut être composé de crème au beurre, de confiture, de compote…
Depuis les années 2000, la coque et l’intérieur peuvent avoir des saveurs différentes.
Il faut savoir que le macaron a commencé à faire partie du quotidien des Français que depuis une dizaine d’années. Avant, ils étaient plutôt rares dans les boulangeries. Actuellement, on les trouve plus facilement mais on en trouve pas partout. Le macaron est encore vu comme un produit de luxe.
Il existe les grands modèles que l’on achète individuellement et les petits modèles que l’on achète en assortiments.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur les pâtisseries françaises populaires à découvrir, rendez-vous dans une pâtisserie française près de chez vous pour vous faire plaisir 😉
On continue notre série sur les expressions idiomatiques les plus courantes pour mieux comprendre les Français et pour avoir l’air d’être l’un(e) de leur compatriote. Mais l’habit ne fait pas le moine… Commençons justement par cette expression!
L’habit ne fait pas le moine :
Il faut se méfierdes apparences.
Exemple : Ce n’est pas parce qu’il a l’air intelligent avec ses nouvelles lunettes qu’il a les capacités de réussir son examen. Il faut bien plus qu’une certaine apparence pour clamer avoir certaines compétences / vertus.
Pédaler dans la semoule :
Cette expression veut dire qu’on a de grandes difficultés à faire quelque chose.
Exemple : Je pédale dans la semoule quand je dois utiliser le subjonctif présent!
Voici la semoule :
Pédaler c’est le mouvement que l’on fait en vélo. Imaginez-vous en vélo au milieu de ce plat, ça n’a pas l’air évident d’avancer!
Alternative : pédaler dans la choucroute
Retourner sa veste :
C’est soutenir une argumentation, puis affirmer le contraire du jour au lendemain.
Exemple : Ce politicien a retourné sa veste à plusieurs reprises, c’est pourquoi, je ne lui fais pas confiance.
Alternative: Il change d’avis comme de chemise.
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent :
Cela signifie que quand la personne qui représente l’autorité est absente (le chat), les autres (les souris) en profitent pour enfin faire ce qu’ils veulent, même si ce n’est pas autorisé en temps normal.
Exemple : Quand les parents quittent la maison, les adolescents en profitent pour organiser une fête. Dans ce cas, quand le chat n’est pas là, les souris dansent (au sens propre et au sens figuré!)
Appeler un chat, un chat :
C’est être direct et ne pas faire de détour quand on s’exprime, même si ça peut choquer certaines personnes.
Avoir du pain sur la planche :
Cette expression n’a pas de rapport avec l’image appétissante ci-dessus mais signifie quelque chose de moins plaisant : avoir beaucoup de travail.
Exemple : Excusez-moi, Monsieur, je n’ai pas le temps de vous parler trop longtemps, j’ai du pain sur la planche.
Le train à grande vitesse, populairement appelé le TGV est une invention française! Il fonctionne grâce à l’électricité et a été mis en service pour la première fois en 1981. A l’époque, le TGV ressemblait plutôt à cela:
Sa couleur orange mettait en avant sa puissance et ledémarquait des autres trains traditionnels.
Mais pourquoi ce train est-il si exceptionnel?
Tout simplement parce qu’il a changé la vie des gens. Grâce au TGV, les Français ont pu faire de grands déplacements rapidement d’une ville à l’autre.
En 2007, le TGV a atteint une vitesse record de 574,8 km/h soit 357.16 mph, c’est le train le plus rapide du monde!
Le réseau TGV s’est étendu au fil du temps et relieactuellement de nombreuses grandes villes en France et à l’étranger.
En effet, on prend l’Eurostar pour aller de Paris à Londres (en passant dans le tunnel sous la Manche) et le Thalys pour aller de Paris à Amsterdam en passant par Cologne en Allemagne et Bruxelles en Belgique.
Les lignes bleues montrent le réseau TGV en France.
Les prix des billets varient selon la période, un peu comme le prix des billets d’avion. Mais si vous achetez votre billet de TGV sur le site de la SNCF 3 mois avant la date de votre voyage, vous pouvez obtenir des prix intéressants comme 25 euros un aller simple.
Les billets de train sont la plupart du temps imprimables. Si vous avez une preuve d’achat, vous devez les récupérer au guichet de la gare. N’oubliez pas de les composter avant de monter dans le train.
Les machines à composter ressemblent à cela, il faut que vous les trouviez sur le quai ou dans la gare.
Le voyage y est très agréable, de votre siège, vous voyez les paysages français défiler à une vitesse fulgurante, un wagon-restaurant est à votre disposition pour un encas.
Il existe des TGV low-cost (le OUIGO) à partir d’un nombre limité de villes françaises. Le prix minimum sur ces lignes est de 10 euros. Pour plus de renseignements: http://www.voyages-sncf.com/ouigo
Comme la France, ce n’est pas uniquement Paris, autorisez-vous une escapade en train dans la ville française de votre choix.
Bon voyage!
Explication des mots en gras:
le train à grande vitesse = high-speed train
mettre en service = utiliser pour la première fois
mettre en avant = to mettre en valeur (to emphasize)
se démarquer = montrer sa différence
le réseau = the network
relier = rattacher (to connect)
actuellement = en ce moment
les machines à composter = a machine which cancels the train tickets
fulgurant(e) = à une grande vitesse
un encas= quelque chose de léger à manger si vous avez faim.
Une expression idiomatique est une expression imagée souvent utilisée par les locuteurs natifs (les “native speakers”).
Voici une première sélection d’expressions idiomatiques à connaître pour avoir l’air d’un(e) vrai(e) Français(e).
L’expression « En avoir raz le bol » est utilisée quand une personne ne supporte plus une situation: « J’en ai raz le bol de manger la même chose tous les jours ! »
Pour rappel, voici ce qu’est un bol :
Imaginez ce bol rempli de café jusqu’au bord. Si vous y ajoutez une goutte, il y aura inondation de votre table au moment du petit-déjeuner ! Quelle horreur! Donc il est temps que la situation change.
Alternatives de cette expression : « en avoir marre » ou « la coupe est pleine ».
« Faire chou blanc » est utilisé quand une personne fait beaucoup d’efforts mais n’obtient pas de résultat.
Nous avons passé deux heures dans la voiture à essayer de trouver ce lac, mais finalement, nous avons fait chou blanc = Nous n’avons pas vu de lac alors que c’était l’objectif de la promenade en voiture.
« C’est le pompon ! » est une expression que l’on utilise quand un élément négatif s’ajoute à un tas d’autres éléments négatifs.
Exemple : Non seulement, il a imposé le restaurant, mais en plus, il m’a demandé de payer l’addition. C’était le pompon !
Alternative : « C’est le bouquet ! ».
« Se prendre un râteau » est dit quand on se fait rejeter par quelqu’un dans un contexte de séduction, quand la tentative de séduction est ratée.
Alternatives : « se prendre une veste » / « se prendre un vent ».
Exemple : Après un café, elle m’a dit que je n’étais pas son genre, je me suis pris un râteau.
Voici ce qu’est un râteau : C’est un outil de jardinage dont la forme peut être douloureuse si vous le recevez en pleine tête. C’est ce que l’expression « se prendre un râteau » veut dire, non seulement on se fait rejeter mais en plus, ça fait mal ! Aïe! (L’orgueil est blessé).
« Choisir entre la peste et le choléra » est une expression que l’on utilise quand seulement deux mauvais choix s’offrent à nous.
Les deux candidats de ces élections sont très mauvais, je dois choisir entre la peste et le choléra !
Explication des mots en bleu :
Supporter = résister
Une goutte =
Une inondation =quand des terres sont envahies par l’eau, la boue… (a flood)
Le croissant est un classique du petit-déjeuner traditionnel français depuis les années 1950.
En général, quand les Français se réveillent, leur premier réflexe est d’aller à la boulangerie (c’est pourquoi il y en a une à chaque coin de rue!) et achètent du pain ainsi que les fameux croissants. Ils prennent le temps de revenir à la maison pour savourer leurs gourmandises du matin avec un café. Un petit-déjeuner français est exclusivement sucré, même si dans quelques régions frontalières, certaines personnes y introduisent du fromage ou de la charcuterie.
Les croissants chauds sont les éléments clés d’un petit-déjeuner français réussi. Ils peuvent être fourrés au chocolat et aux amandes.
Mais les Français achètent également des pains au chocolat, des escargots au raisin, des lunettes au flan… Toutes ces gourmandises sont appelées des viennoiseries parce que leurs techniques de fabrication se rapprochent de celles du pain.
Quelle est l’origine du mot “viennoiserie”?
Le croissant serait originaire de l’est de l’Europe, d’Autriche ou de Hongrie. Vienne est une ville autrichienne. Mais l’origine du croissant tel que nous le connaissons en France n’a pas vraiment pu être vérifiée.
Attention!
Il existe la chaîne de restauration rapide “La Croissanterie”. Mais son nom est trompeur car paradoxalement ils ne vendent pas de croissants! Ils vendent des sandwichs, des salades, des boissons chaudes et des desserts comme des moelleux au chocolat, des donuts (oui, oui, on trouve aussi en France!) et des tartes aux fruits.
Explication des mots en gras:
ainsi que = et
savourer = manger en appréciant chaque bouchée
une gourmandise = de la nourriture qui est très bonne et qui est souvent appréciée de tous: la pâtisserie, les bonbons…
une région frontalière = une région qui subit l’influence du pays voisin. Exemple: les Hauts de France sont situés près de la Belgique. Il y a donc une influence belge sur le mode de vie des Français de ces régions du nord du pays.