La bûche de Noël

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Dans de nombreux pays francophones, les repas de Noël se terminent par une savoureuse pâtisserie: la bûche de Noël. Mais quelle est son origine ?

Tout d’abord, il faut savoir que la bûche n’était pas un dessert au départ. Elle était bel et bien une bûche en bois.

Une tradition qui remonte au Moyen-Âge:

A l’époque, la veille de Noël, donc le 24 décembre, les gens faisaient brûler une très grosse bûche dans leur âtre. Le but était qu’elle tienne jusqu’au 1er janvier ou au minimum pendant 3 jours.

Cette bûche, qui provenait d’un arbre fruitier, en plus de réchauffer les familles, était une offrande aux Dieux pour qu’elles aient une bonne récolte l’année suivante.

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Du bois à la pâtisserie:

Entre-temps, cette tradition s’est perdue et la bûche est devenue une excellente pâtisserie de forme oblongue, faite de génoise, de crème au beurre au praliné, au café, à la vanille ou au Grand Marnier … Cette pâtisserie est généralement décorée de petites scies, de gui et de lutins en plastique. Des petites meringues en forme de champignons peuvent également agrémenter ce dessert de Noël.

Les pâtissiers font des bûches de plus en plus variées et fantaisistes, elles peuvent également être glacées, faites de mascarpone, de mousseline de fruits, de mousse au chocolat… selon l’inspiration du chef!

Les pâtissiers français vous proposent une liste bien fournie de bûches en fin d’année, il faut généralement commander à l’avance celle que vous voulez déguster la veille de Noël.

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Explication des mots en bleu:

la bûche = morceau de bois que l’on met dans la cheminée

un âtre = une cheminée

une récolte = harvest

une scie = un outil qui sert à couper le bois et faire des bûches pour la cheminée

le gui = mistletoe

un lutin = lutin_by_godo

Les pâtisseries françaises

La pâtisserie et la boulangerie françaises déchaînent les passions en France et à l’étranger.

 

Mais quelle est la différence entre la boulangerie et la pâtisserie ?

En boulangerie, on utilise des techniques proches de celle pour faire du pain. Alors que la pâtisserie est représentée par toutes ces « œuvres d’art » à base de crème.

On appelle viennoiseries tous les produits issus de la boulangerie.

La première chose que fait un Français le matin est d’aller à la boulangerie pour acheter pains et viennoiseries fraîchement sortis du four pour commencer la journée en beauté avec un petit-déjeuner gourmand. Les croissants, les pains ou chocolat (« les chocolatines » pour les gens du sud de la France) et les escargots au raisin sont des classiques dans l’Hexagone.

La pâtisserie fait également partie du quotidien, mais les Français la consomment davantage pour les grandes occasions ou pour se faire plaisir de manière ponctuelle.

 

Quelles sont les pâtisseries les plus populaires en France ?

Commençons par les pâtisseries faites avec une pâte à chou dont la particularité est qu’elle est cuite en deux temps.

 

L’éclair :

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Vous pouvez le déguster à la vanille, au chocolat et au café. Il s’agit d’un chou de forme allongée fourré de crème pâtissière et recouvert d’un glaçage. L’éclair s’appelle ainsi parce qu’il est tellement délicieux qu’il est dégusté à une vitesse fulgurante !

 

La religieuse est une variante de l’éclair. Elle a été élaborée par Frascati en 1856. La recette est la même que pour l’éclair mais la forme de la pâte à chou est différente. Il s’agit de deux choux de forme arrondie, de tailles différentes. Le plus petit chou se trouvant toujours au-dessus du grand chou pour faire la tête de la religieuse (= nun).On utilise de la crème au beurre pour faire le col et le couvre-chef de la religieuse. Nous pouvons la savourer au chocolat ou au café.

La religieuse au chocolat.

La religieuse au chocolat.

 

Les profiteroles sont également faites avec de la pâte à chou. Elles peuvent être fourrées de crème pâtissière ou de crème glacée à la vanille, elles sont recouvertes de sauce au chocolat et souvent accompagnées de crème chantilly.

Les profiteroles.

Les profiteroles.

Le Saint Honoré :

Son nom est celui du patron des boulangers. Son fond est fait de pâte feuilletée, il est orné de chouquettes (de pâte à chou). Ceux-ci sont recouverts de crème pâtissière, de coulis de caramel et de crème chantilly.

Le Saint Honoré.

Le Saint Honoré.

Le Baba au rhum, également appelé Savarin :

Le Baba au rhum.

Le Baba au rhum.

Cette pâtisserie est le fruit d’une complainte de beau-père de Louis XV sur le kougelhopf ou kouglof. Ce dernier, appelé Stanislas Leszczynski, était alors Roi de Pologne et habitait à Nancy, parce qu’il était également Duc de Lorraine (d’où l’origine du nom de la fameuse place Stanislas dans cette grande ville de l’Est de la France).

Il trouvait que le kouglof était trop sec, par conséquent les pâtissiers à son service ont imbibé sa pâte d’un sirop à base de rhum et l’ont recouvert de crème chantilly. Pour vous donner une idée, voici ce qu’est un kouglof.

Le kouglof.

Le kouglof.

 

Le fondant au chocolat :

C’est un gâteau au chocolat à la texture fondante et dense. Sa recette contient très peu de farine. Il est servi tiède et est souvent accompagné de crème anglaise.

Le fondant au chocolat.

Le fondant au chocolat.

Attention, ne confondez pas le fondant au chocolat avec le moelleux au chocolat dont le cœur est coulant. En effet, ce dernier est souvent servi sous forme de portion individuelle, tiède après une cuisson très rapide. Par conséquent, son aspect mi-cuit est le secret de son cœur chocolaté si savoureux.

Le moelleux au chocolat.

Le moelleux au chocolat.

Le Millefeuille :

Il est composé de 3 couches de pâte feuilletée et de deux couches de crème pâtissière. La couche du dessus est recouverte de glaçage.

Il a été inventée par François Pierre de la Varenne en 1651 mais le millefeuille a vraiment commencé à être populaire en 1867. Son nom vient de sa pâte feuilletée.

Dans de nombreux pays, ce dessert s’appelle un Napoléon.

Le millefeuille.

Le millefeuille.

L’Opéra :

Il s’agit d’un gâteau au chocolat et au café. Il est fait de biscuit Joconde imbibé de Grand Marnier. Il contient de la ganache et de la crème au beurre au café. Le gâteau est recouvert d’un glaçage au chocolat.

La Maison Delloyau a été la première à confectionner ce gâteau. Il serait un hommage aux danseuses de l’Opéra Garnier, clientes régulières de cette pâtisserie.

L'Opéra.

L’Opéra.

Le Paris-Brest :

Sous forme de grand gâteau ou en portion individuelle, le Paris-Brest à la forme d’une roue de vélo. Son origine est la course cycliste du même nom. Au départ, il fût une commande de Pierre Gifford au grand pâtissier Maisons-Lafitte pour la course.

Le Paris-Brest.

Le Paris-Brest.

 

La Tropézienne :

Cette tarte est particulièrement populaire à Saint Tropez et sur le reste de la Côte d’Azur. Alexandre Micka, un pâtissier d’origine polonaise s’est inspiré d’une recette de sa grand-mère. La Tropézienne est une brioche recouverte de gros sucre coupée en deux et fourrée d’un mélange de deux crèmes : crème pâtissière et crème chantilly. Elle peut avoir la saveur de la fleur d’oranger ou du rhum.

Ce dessert a commencé à être populaire après le tournage de Et Dieu créa la Femme avec Brigitte Bardot. Alexandre Micka s’est occupé des repas pour l’équipe de tournage et suite à la présentation de son dessert, Brigitte Bardot lui a conseillé d’appeler sa spécialité la « Tarte de Saint Tropez ». Peu de temps après, il a déposé un brevet de fabrication pour sa Tropézienne.

La Tropézienne.

La Tropézienne.

Le macaron :

 

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Il existe sous de nombreuses formes. Mais quand on pense au macaron, on pense davantage aux macarons colorés et aux saveurs variées de Ladurée.

Ce macaron est une variante de la meringue qui est né sous la forme que l’on connaît à Paris à la fin du dix-neuvième siècle. Il est composé de deux coques colorées légèrement dures, son intérieur est fondant et peut être composé de crème au beurre, de confiture, de compote…

Depuis les années 2000, la coque et l’intérieur peuvent avoir des saveurs différentes.

Il faut savoir que le macaron a commencé à faire partie du quotidien des Français que depuis une dizaine d’années. Avant, ils étaient plutôt rares dans les boulangeries. Actuellement, on les trouve plus facilement mais on en trouve pas partout. Le macaron est encore vu comme un produit de luxe.

Il existe les grands modèles que l’on achète individuellement et les petits modèles que l’on achète en assortiments.

 

Maintenant que vous en savez un peu plus sur les pâtisseries françaises populaires à découvrir, rendez-vous dans une pâtisserie française près de chez vous pour vous faire plaisir 😉

Bienvenue à Strasbourg

This document is in English so that everybody can understand the tips before traveling to this wonderful city located in the East of France (next to the German boarder): Strasbourg.

BIENVENUE A STRASBOURG!

Strasbourg is a very interesting city because it’s a French city which has a Germanic culture. Indeed, the city was German and French several times and we can see that in the architecture of the buildings: you can see typical French buildings and German ones. Moreover, it is an international place, many people from all over the world are in the city to study at the University of Strasbourg or other prestigious schools and work for the European institutions.

 

La Petite France.

La Petite France.

Public Transport:

You can easily travel in the city by tram. You can also take the bus or rent a Velhop bike.

This link will help you take the public transports in the city.

http://www.cts-strasbourg.eu/fr/

You must buy tickets at the machines located on the platforms. You can pay by cash or credit card.  You must cancel the ticket before entering the tram. You can buy a ticket for the day.

If you want to rent a bike:

http://www.velhop.strasbourg.eu/

You can go everywhere from the train station: to the airport of Strasbourg (called Entzheim) and to all the most important cities in France, Germany, Luxembourg, Belgium, Switzerland…

There are high speed trains (TGV): you can arrive in the city center of Paris in less than 2 hours, then you can even take another train (the Eurostar) to go to London!

The railway company is called SNCF, this is their website.

http://www.voyages-sncf.com/

 

Places to visit in Strasbourg:

In the city centre:

  • La petite France: typical historical quarter.
  • La Place Kléber: the biggest square in the city.
  • La cathédrale = The cathedral: it’s original because it is made of pink stones from the Vosges (chain of mountains nearby).
La cathédrale Notre Dame à Strasbourg.

La cathédrale Notre Dame à Strasbourg.

  • The quarter around the cathedral is very beautiful. You can walk in very typical narrow streets.
  • La place Gutenberg
  • La place Broglie
  • La place de la République
  •  Le parc de l’Orangerie : beautiful park where you can hang out and relax.
  • Le conseil de l’Europe / The Council of Europe: It’s located opposite le Parc de l’Orangerie.
  • Le parlement Européen/ The European Parliament: It’s the place where the European MP’s meet for one week a month. They are in Brussels most of the time. It’s possible to visit it but you should reserve your visit early.

You can take the bus or the tram to visit the city but Strasbourg is a small city, therefore you can walk everywhere, if you have a good pair of shoes.

 

Typical food:

La tarte flambée: it’s the same idea as a pizza but with cream, bacon and onions on the crust. It’s excellent! There are several varieties of tarte flambée but this is the traditional one.
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La choucroute / Sauerkraut

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Le Koegelhopf which can be sweet and salty (with onion and bacon)

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The most interesting museums:

  • The Tomi Ungerer Museum: 

Tomi Ungerer is a famous Alsatian artist who’s famous worldwide and it’s rare to visit a museum dedicated to somebody who’s still alive. Worth visiting.

  • The Contemporary art museum : Le musée d’art contemporain.
  • Le musée de l’œuvre Notre Dame (about the Cathedral)

Of course, there are other things to see, eat and visit in Strasbourg, but this article gives you some ideas of what you should see and do first.

 

Quelques expressions idiomatiques (2)

On continue notre série sur les expressions idiomatiques les plus courantes pour mieux comprendre les Français et pour avoir l’air d’être l’un(e) de leur compatriote. Mais l’habit ne fait pas le moine… Commençons justement par cette expression!

 

L’habit ne fait pas le moine :

Il faut se méfier des apparences.

Exemple : Ce n’est pas parce qu’il a l’air intelligent avec ses nouvelles lunettes qu’il a les capacités de réussir son examen. Il faut bien plus qu’une certaine apparence pour clamer avoir certaines compétences / vertus.

 

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Pédaler dans la semoule :

Cette expression veut dire qu’on a de grandes difficultés à faire quelque chose.

Exemple : Je pédale dans la semoule quand je dois utiliser le subjonctif présent!

Voici la semoule :

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Pédaler c’est le mouvement que l’on fait en vélo. Imaginez-vous en vélo au milieu de ce plat, ça n’a pas l’air évident d’avancer!

Alternative : pédaler dans la choucroute

 

Retourner sa veste :

C’est soutenir une argumentation, puis affirmer le contraire du jour au lendemain.

Exemple : Ce politicien a retourné sa veste à plusieurs reprises, c’est pourquoi, je ne lui fais pas confiance.

Alternative: Il change d’avis comme de chemise.

 

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent :

Cela signifie que quand la personne qui représente l’autorité est absente (le chat), les autres (les souris) en profitent pour enfin faire ce qu’ils veulent, même si ce n’est pas autorisé en temps normal.

Exemple : Quand les parents quittent la maison, les adolescents en profitent pour organiser une fête. Dans ce cas, quand le chat n’est pas là, les souris dansent (au sens propre et au sens figuré!)

 

Appeler un chat, un chat :

C’est être direct et ne pas faire de détour quand on s’exprime, même si ça peut choquer certaines personnes.

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Avoir du pain sur la planche :

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Cette expression n’a pas de rapport avec l’image appétissante ci-dessus mais signifie quelque chose de moins plaisant : avoir beaucoup de travail.

Exemple : Excusez-moi, Monsieur, je n’ai pas le temps de vous parler trop longtemps, j’ai du pain sur la planche.

 

Explication du mot en bleu:

se méfier = to be wary

 

Le TGV, train à grande vitesse.

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Le train à grande vitesse, populairement appelé le TGV est une invention française! Il fonctionne grâce à l’électricité et a été mis en service pour la première fois en 1981. A l’époque, le TGV ressemblait plutôt à cela:

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Sa couleur orange mettait en avant sa puissance et le démarquait des autres trains traditionnels.

Mais pourquoi ce train est-il si exceptionnel?

Tout simplement parce qu’il a changé la vie des gens. Grâce au TGV, les Français ont pu faire de grands déplacements rapidement d’une ville à l’autre.

En 2007, le TGV a atteint une vitesse record de 574,8 km/h soit 357.16 mph, c’est le train le plus rapide du monde!

Le réseau TGV s’est étendu au fil du temps et relie actuellement de nombreuses grandes villes en France et à l’étranger.

En effet, on prend l’Eurostar pour aller de Paris à Londres (en passant dans le tunnel sous la Manche) et le Thalys pour aller de Paris à Amsterdam en passant par Cologne en Allemagne et Bruxelles en Belgique.

Réseau TGV en France et à l'étranger.

Réseau TGV en France et à l’étranger.

Les lignes bleues montrent le réseau TGV en France.

Les prix des billets varient selon la période, un peu comme le prix des billets d’avion. Mais si vous achetez votre billet de TGV sur le site de la SNCF 3 mois avant la date de votre voyage, vous pouvez obtenir des prix intéressants comme 25 euros un aller simple.

Voici le site sur lequel vous pouvez réserver votre billet: http://www.voyages-sncf.com/

Les billets de train sont la plupart du temps imprimables. Si vous avez une preuve d’achat, vous devez les récupérer au guichet de la gare. N’oubliez pas de les composter avant de monter dans le train.

Les machines à composter ressemblent à cela, il faut que vous les trouviez sur le quai ou dans la gare.

Machine à composter les billets de train SNCF.

Machine à composter les billets de train SNCF.

Le voyage y est très agréable, de votre siège, vous voyez les paysages français défiler à une vitesse fulgurante, un wagon-restaurant est à votre disposition pour un encas.

Il existe des TGV low-cost (le OUIGO) à partir d’un nombre limité de villes françaises. Le prix minimum sur ces lignes est de 10 euros. Pour plus de renseignements: http://www.voyages-sncf.com/ouigo

Comme la France, ce n’est pas uniquement Paris, autorisez-vous une escapade en train dans la ville française de votre choix.

Bon voyage!


Explication des mots en gras:

le train à grande vitesse = high-speed train

mettre en service = utiliser pour la première fois

mettre en avant = to mettre en valeur (to emphasize)

se démarquer = montrer sa différence

le réseau = the network

relier = rattacher (to connect)

actuellement = en ce moment

les machines à composter = a machine which cancels the train tickets

fulgurant(e) = à une grande vitesse

un encas= quelque chose de léger à manger si vous avez faim.

Why are exposure to foreign cultures and the learning of languages essential for tolerance?

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Learning a language is much more than learning grammar rules and vocabulary. Not only does the learning of a foreign language allow you to communicate with native speakers (it is already magic!), but moreover, it allows you to discover a different culture and to become somebody else because the goal is to make efforts to integrate a new community and to respect its traditions.

Language teachers are exploiting multiculturalism more and more, it is essential to understand your own culture better and notice the differences and common points with the targeted culture to adapt your gestures to the rituals of a community. This approach prevents you from making faux-pas and unconsciously teaches you respect because you want to be accepted by the members of this community.

Trying to integrate into a community can be done in your own country without having learnt a foreign language before. For instance, if you’re invited to a party at friends’ who have another nationality and culture, you will tend to taste the traditional dishes, to listen to some music in a foreign language, and to follow some important traditions for the host community. Consequently, this event is an opportunity to live a rich cultural experience which will create a strong link between you and this culture that you could discover sharing good moments.

Traveling is another means of having cultural and linguistic experiences. You discover a new environment, the local population, you can hear the language of the country, and you try to understand what is written around you. Day after day, you adapt to a new rhythm, a new way of living some situations and, with time, you learn how to integrate into a new community. For example, first, you try to have information about the tip you should leave in a café or in a restaurant and you want to know if it’s necessary to cancel your tickets before taking the train… When you have understood these things, you will feel more and more comfortable where you are and if you speak the language of the country and can make friends there, you will even have the feeling that you’re a citizen of this country!

This feeling can be accentuated if you master its language and its phrases. When you understand the working of the society, the interests, the worries of the population, and when your native friends almost forget that you’re not one of their compatriots and don’t need to make efforts to communicate with you.

There are different ways of traveling. Some people go to foreign countries to stay in a hotel. These people don’t have real contact with the local population and can only have a limited and stereotyped view of their holiday destination.

Being willing to go towards others and having empathy are essential to have a successful experience abroad. Contact with the population changes your vision of the country, of the world, and allows you to have another point of view about your own country and to become more open-minded.

Open-mindedness can be difficult to live when you go back to your home country. You may remember the reaction of Xavier, in the movie L’Auberge Espagnole, when he goes back to Paris after an Erasmus exchange in Barcelona. He realizes that he has evolved while the people he meets have stayed in their comfort zone and have not lived a strong international experience.

Why do some people go towards the others and want to learn from them while other people do not take any risk and only stay with their own community?

Education and the learning of empathy at an early stage of life can be responses to this question. Indeed, differences can sometimes be frightening but it’s important to learn how to tame them.

The motto of the EU is United in Diversity, a real tolerance lesson! One of the goals of the EU is the learning of two foreign languages (minimum) by all its citizens and there are many programs to study and work abroad. Everybody knows the current problems of the EU but these diversity measures could be really good if they were applied by most of its citizens. Of course, the ideal would be that everyone in the world could live a maximum of international experiences in their life to become more open-minded and tolerant.

As a conclusion, being with different communities, traveling, and learning foreign languages are key-elements to create respect for others and to understand that communicating can bring a fundamental value. An education turned toward others, exchanges, and the learning of languages and cultures could diminish some current worldwide issues like racism, xenophobia, conflicts between communities, and even some wars.

It is by understanding others that we can discuss and have a chance to neutralize tensions. It is by taming the differences that we can imagine a more peaceful future.

 

Pourquoi l’exposition aux cultures étrangères et l’apprentissage des langues sont-ils essentiels pour favoriser la tolérance ?

 

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Apprendre une langue, c’est bien plus qu’apprendre des règles de grammaire et du vocabulaire. Non seulement, l’apprentissage d’une langue étrangère permet de communiquer avec des locuteurs natifs et c’est déjà magique ! Mais en plus, il permet de découvrir une culture différente et de devenir autre parce que le but est de faire des efforts pour s’intégrer (à des degrés plus ou moins forts) dans une communauté nouvelle pour respecter ses mœurs et ses traditions.

L’apprentissage des langues met de plus en plus en avant l’interculturalité, élément essentiel pour mieux comprendre sa propre culture et repérer les convergences et les points communs avec la culture cible afin d’adapter ses faits et gestes aux rituels de la communauté fréquentée. Cette approche permet de ne pas faire de faux-pas et inculque inconsciemment un certain respect de cette autre culture parce que vous voulez être accepté par les membres de sa communauté.

Essayer d’intégrer une communauté peut se faire dans votre propre pays sans forcément avoir appris sa langue au préalable. Par exemple, si vous êtes invités à une fête chez des amis d’une autre nationalité, vous aurez tendance à goûter les plats traditionnels présentés, à écouter certains succès musicaux en langue étrangère et à suivre certaines traditions importantes pour la communauté hôte. Cet événement est alors une opportunité de vivre une expérience culturelle très enrichissante qui va créer un lien très fort entre vous et cette culture que vous avez pu découvrir dans la bonne humeur.

Voyager est un autre moyen de faire des expériences culturelles et linguistiques marquantes. Vous découvrez un nouvel environnement visuel et sonore, les locuteurs natifs dans leur quotidien, vous y entendez la langue du pays et vous essayez de comprendre ce qui est écrit autour de vous.  Jour après jour, vous vous adaptez à un nouveau rythme de vie, à une nouvelle manière d’aborder certaines situations et, avec le temps, vous apprenez à vous intégrer dans la communauté. Par exemple, dans un premier temps, vous vous renseignez sur les pourboires à donner dans les cafés et les restaurants, vous voulez savoir s’il est nécessaire de composter votre billet avant de prendre le train… Tous ces petits gestes, une fois intégrés, vous font sentir progressivement à l’aise dans le pays et si vous y parlez la langue et vous y faites des amis, vous aurez presque l’illusion que vous y êtes un citoyen !

Cette illusion peut être accentuée quand vous maîtrisez la langue et ses expressions idiomatiques, quand vous comprenez le fonctionnement de la société, les intérêts et les inquiétudes de sa population et quand votre ami locuteur natif oublie presque que vous n’êtes pas l’un de ses compatriotes et ne fait plus d’efforts pour communiquer avec vous.

Mais attention, il y a différentes manières de voyager. Certaines personnes vont dans des pays pour s’enfermer dans un hôtel ou dans un club de vacances. Ces personnes-là seront très peu en contact avec la population locale et n’auront qu’une vision limitée et stéréotypée du pays où ils ont décidé de séjourner pendant leurs vacances.

Donc l’envie d’aller vers les autres et l’empathie sont essentielles pour vivre une expérience réussie à l’étranger. Le contact avec la population locale change la vision du pays, du monde, permet d’avoir un autre point de vue sur votre propre pays et vous permet de devenir plus ouvert d’esprit. Une ouverture d’esprit qui est parfois difficile à vivre quand on revient dans son pays d’origine. On se souvient de la réaction de Xavier, dans le film L’Auberge Espagnole, quand il revient à Paris, après une année d’échange Erasmus à Barcelone. Il se rend compte qu’il a évolué mais que les personnes lambda qu’il rencontre sont restées dans leur zone de confort et n’ont pas forcément vécu une expérience internationale ou intercommunautaire forte.

Mais pourquoi certaines personnes vont vers les autres et ont envie d’apprendre d’eux alors que d’autres ne prennent pas de risques et restent presque uniquement avec les leurs ?

L’éducation et l’apprentissage de l’empathie dès le plus jeune âge peuvent être des réponses à cette question. En effet, la différence fait parfois peur mais il faut apprendre à l’apprivoiser.

La devise de l’Union Européenne est « Unis dans la diversité », une vraie leçon de tolérance !  L’un de ses buts est l’apprentissage d’au moins deux langues étrangères par tous les citoyens de l’UE. Le traité de Bologne (qui est à l’origine du système universitaire Licence, Master, Doctorat), les échanges Erasmus et les accords de Schengen favorisent la mobilité des personnes au sein de ses pays. Nous connaissons tous les problèmes de l’UE actuellement mais ces mesures qui favorisent l’éducation tournée vers les autres et la mobilité peuvent avoir des conséquences extrêmement positives si elles sont appliquées par la majorité de ses citoyens. Bien sûr, l’idéal serait que tous les citoyens du monde puissent vivre un maximum d’expériences internationales dans leur vie pour acquérir une plus grande ouverture d’esprit et devenir plus tolérants envers les autres.

En conclusion, fréquenter des communautés différentes, voyager et l’apprentissage des langues et des cultures restent des éléments-clés pour respecter les autres et comprendre que les échanges apportent une richesse primordiale. S’intéresser aux autres avec bienveillance pourrait diminuer bien des maux trop présents dans le monde actuellement : le repli sur soi, le racisme, la xénophobie, les conflits entre communautés et des guerres.

C’est en comprenant l’autre que l’on peut discuter et avoir une chance de désamorcer les tensions. C’est en apprivoisant les différences que l’on peut envisager un monde plus pacifique.

Rédaction: Emma Amrein Franks

Suggestion sur Netflix: Wild France with Ray Mears

La Pointe du Raz, en Bretagne.

La Pointe du Raz, en Bretagne. (Une des destinations variées de Ray Mears)

Voici une série de documentaires qui peut intéresser les amoureux de la France. Non, vous n’allez pas y voir Paris et la Seine, vous n’allez pas non plus y voir les jolies villes provinciales. En revanche, vous allez découvrir la France comme vous ne l’avez certainement jamais vue.

Le Britannique Ray Mears a choisi de s’intéresser aux paysages sauvages de ce pays, loin des terrasses des cafés et des monuments les plus connus. Il vous présente en pleine nature, dans des régions qui ne font pas souvent partie des programmes de vacances, la faune et la flore incroyables que l’on peut y rencontrer.

Vous découvrirez que des loups et des phoques vivent dans des contrées perdues, vous verrez que des animaux bien spécifiques et que vous ne connaissez peut-être pas y vivent. Vous allez voir de magnifiques images de plantes et de fleurs colorées que l’on peut trouver uniquement dans ces zones peu visitées par l’Homme.

Ce programme contient 6 épisodes de moins de 30 minutes et est uniquement en anglais. Même les Français y parlent la langue de Shakespeare, parfois maladroitement, mais c’est ce qui fait le charme de cette série de documentaires uniques à ne pas manquer, si vous voulez découvrir la France autrement.

Pourquoi est-ce nécessaire d’enseigner une langue étrangère en langue cible ?

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Il existe différentes tendances quant à l’enseignement des langues étrangères. Utiliser la langue maternelle dans l’enseignement d’une langue étrangère peut sembler confortable pour tout le monde.

1)        Pour le professeur parce qu’il est sûr que tout le monde comprend ce qu’il enseigne.

2)        Pour les étudiants qui ne se sentent pas entièrement perdus.

Utiliser ponctuellement la langue maternelle pendant les premières heures de cours peut être utile pour poser certaines bases : expliquer la prononciation, les termes des consignes des activités, la terminologie grammaticale et pour rassurer les étudiants les plus anxieux. Mais il est essentiel de les habituer rapidement à être baigné principalement et même uniquement dans la langue cible. En effet, l’immersion pendant le cours de langue a de nombreux avantages.

–              Le premier avantage est que l’étudiant est en situation de communication authentique. Il n’est pas nécessaire de voyager dans le pays où la langue cible est parlée pour vivre les plaisirs et les dangers de la communication en langue cible.

–              L’unique emploi de la langue étrangère permet de développer des stratégies de communication utiles pour se débrouiller dans la vraie vie.

–              L’étudiant prend son cours de langue plus au sérieux parce que ce dernier est stimulant. La langue étrangère peut même représenter un nouveau défi et les étudiants les plus ambitieux feront de leur mieux pour faire des progrès rapidement.

–              Un autre avantage de l’immersion pendant le cours de langue est de donner aux étudiants la chance de faire de réels progrès rapidement. Le cerveau de l’étudiant DOIT penser en langue cible pour comprendre ce qu’il se passe et pour réagir et inter réagir de manière pertinente.

–              C’est le seul moyen de devenir indépendant. En effet, la langue maternelle est une bouée dont il faut rapidement se débarrasser pour pouvoir « nager » seul, tout simplement parce que se débrouiller seul est le but de chaque apprentissage d’une langue étrangère.

Certains manuels d’anglais en France utilisent le français pour les consignes et pour certains exercices. C’est également le cas de certains manuels de langues étrangères aux Etats-Unis. Dans ces derniers, la langue maternelle est omniprésente, ce qui est plutôt négatif parce que cela donne l’illusion aux étudiants que la langue étrangère est presque secondaire par rapport à leur langue maternelle: l’anglais, lingua franca dans le monde. Alors que le but de l’apprentissage est de s’ouvrir à une autre langue, à une autre culture et on ne peut pas le faire de manière efficace si on garde constamment un pied dans sa propre langue.

Utiliser la langue maternelle dans l’apprentissage d’une langue étrangère peut être un véritable parasite :

–              Ça crée des interférences donc l’étudiant fait plus d’erreurs qu’il n’en aurait fait sans cette référence à sa propre langue.

–              La langue maternelle empêche la progression linguistique, culturelle, cognitive et psychologique de l’apprenant.

–              Elle empêche l’étudiant d’avoir l’illusion de devenir autre et de se sentir comme un locuteur natif.

–              Elle fait faire une gymnastique intellectuelle de vas et viens entre les codes linguistiques qui est inutile, perturbante et entièrement artificielle.

Cependant, très ponctuellement, il est judicieux de rester en contact avec la langue maternelle, en effet, cela permet de faire des comparaisons interlinguistiques et interculturelles et de faire le point pour mieux se rendre compte des différences. Ces conclusions tirées pendant l’apprentissage sont nécessaires pour avancer linguistiquement et devenir plus ouvert d’esprit.

Mais quand on n’est pas en train de faire des comparaisons pour se rendre compte d’éléments pertinents, la langue maternelle fait tout simplement perdre du temps à tout le monde et laisse une porte ouverte à l’étudiant pour utiliser sa propre langue et cette situation peut facilement échapper au contrôle de l’enseignant . Cela ne rend absolument pas service à l’apprenant qui doit se préparer à gérer des situations de communication authentiques pour être opérationnel dans la vraie vie.

Par conséquent, pour mieux former les apprenants à des situations réelles, il est fondamental d’enseigner une langue étrangère en langue cible.

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