Les terrasses des cafés français

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Qui ne rêvent pas de boire un bon café et de déguster un croissant sur la terrasse d’un café parisien ?

Voici ce qu’il faut savoir avant d’aller sur les terrasses des cafés français dans la vraie vie :

Tout d’abord, les Français sont sur les terrasses toute l’année, été comme hiver, qu’il fasse chaud ou froid. Soit, ils veulent profiter du beau temps, soit ils veulent fumer ! En effet, ne pensez pas que l’air sera pur quand vous voudrez réaliser votre fantasme du café-croissant.

Ensuite, il faut savoir que vous ne pouvez pas boire un café à toute heure. Les cafés, paradoxalement, cessent de servir du café le soir (à partir d’environ 17 heures).

Les boissons chaudes sont restées traditionnelles en France:

Expresso

Décaféiné

Double expresso

Grand café

Noisette (espresso + crème)

Café crème ( est un café au lait en réalité)

Grand décaféiné

Décaféiné crème (est un décaféiné au lait en réalité)

Chocolat chaud

Chocolat viennois (avec crème chantilly)

Cappuccino

Cappuccino viennois (avec crème chantilly)

Thé

Infusion

Pour vous donner une idée, l’expresso peut coûter entre 1,50 et 8 euros à Paris. Les boissons chaudes sophistiquées comme les cappuccinos viennois sont plus chères. Il n’y a pas de “free refill” et les quantités sont plutôt petites.

Pour commander, il faudra redoubler d’efforts pour attirer l’attention du serveur qui aura des clients à l’intérieur et à l’extérieur du café. Dites “s’il vous plaît” pour qu’il vous regarde.

Les terrasses sont proches des trottoirs et de la rue donc des passants et des pots d’échappement. Par mesure de précaution, ne laissez pas votre téléphone portable ou d’autres objets de valeur sur la table et faites sans arrêt attention à vos sacs. Ne les laissez pas à votre table pour aller aux toilettes, par exemple.

Vous serez servi dans une vraie tasse qui peut contenir entre 8 et 10 centilitres (pas dans un gobelet géant !).

Ne soyez pas étonné de devoir payer votre boisson chaude directement après avoir été servi. Certains cafés préfèrent faire payer tout de suite pour éviter que les gens partent en catimini sans payer. Si vous voulez une deuxième boisson chaude, pas de problème, il faudra simplement répéter le même processus que pour la première boisson.

Il est important de savoir que les prix ont tendance à être plus élevés quand on se fait servir en terrasse. Les prix TTC des consommations servies à l’intérieur et à l’extérieur doivent toujours être indiqués sur la carte.

L’idéal est de payer en liquide. Beaucoup de cafés n’acceptent pas la carte avant un certain montant, souvent supérieur à 10 euros.

Pour le pourboire, il est préférable de le laisser discrètement sur l’assiette de l’addition en partant.

Ça y est ! Vous savez tout. Vous êtes prêt pour profiter au maximum de votre café-croissant en terrasse comme un vrai Français !

 

Explication de mots en bleu:

 

Déguster = manger avec plaisir

Cesser de = arrêter de

Une infusion = herbal tea

Un passant = une personne qui passe dans la rue

Un pot d’échappement = exhaust pipe

Un gobelet = un conteneur en plastique ou en carton

En catimini = très discrètement, sans être vu.

TTC = Toutes taxes comprises

En liquide = cash

 

Compréhension sans compréhension : les mystères de la compréhension orale en langue étrangère

Merci à Eric Burt pour sa collaboration. Dans cet article, il fait part de son expérience pendant son apprentissage. Il explique de manière détaillée et scientifique ses observations de la compréhension orale en français alors que sa langue maternelle est l’anglais. 

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Compréhension sans compréhension : les mystères de la compréhension orale en langue étrangère.

J’étudie le français depuis six ans.  J’adore cette langue et la culture française. Parmi les quatre compétences : compréhension/production écrite et compréhension/production orale, je trouve la compréhension orale la plus difficile à maîtriser. Je la travaille très dur : je prends beaucoup de cours de français, je reçois beaucoup d’aide de mes professeurs, et finalement j’écoute des programmes de radio : France Inter, France Culture et TV5 Monde plus d’une heure par jour, mais finalement mon progrès est très lent. Probablement que c’est naturel à cause du fait que j’habite dans un pays anglophone, mais je me demande s’il y a d’autres choses que je pourrais faire pour améliorer ma compréhension ?

 

D’abord je vais décrire mon expérience avec l’apprentissage du français en donnant toutes les méthodes que j’ai utilisées, en particulier en ce qui concerne la compréhension orale.  Ensuite, après un certain temps je me suis rendu compte que la compréhension orale était très difficile à maitriser et je vais donner des exemples de ce que j’ai fait pour l’améliorer.  Finalement, j’ai découvert une autre manière d’écouter pour mieux améliorer la compréhension et je vais donner les détails.

 

Je commence à essayer d’apprendre le français

 

Il y a longtemps, quand j’étais étudiant à l’université, j’étudiais le russe. Je me suis rendu compte que de penser dans une autre langue étrangère était très difficile. Oui, on peut traduire, mais comment penser sans traduction comme on le fait avec la langue maternelle ? Il me semble que c’est comme un certain type de magie ! À partir de ce moment-là, c’est devenu un but pour moi de le faire, mais que faire exactement ? C’était seulement une question de travailler dur ?  En même temps, j’ai reçu mon diplôme et j’ai commencé à être scientifique. A l’époque, je n’avais pas le temps de poursuivre ce but. De plus en plus souvent, j’ai commencé à aller en France pour mon travail. Chaque fois en me disant que je devrais apprendre cette langue. Finalement, en 2010, j’ai décidé de le faire.

 

Le problème auditif : compréhension orale par rapport à l’écrit

 

Il est possible que la compréhension soit la compétence la plus difficile des à acquérir dans une langue étrangère.  Pourquoi ?  Probablement parce que pour les autres compétences, on peut avoir son propre rythme.  Par exemple, quand on lit un livre et on voit un mot qu’on ne comprend pas, il est toujours possible de trouver ce mot dans le dictionnaire et de prendre son temps.  Ce n’est pas le cas avec la compréhension orale : on dépend de quelqu’un d’autre pour établir le rythme.

 

D’abord pour pratiquer ma compréhension orale, j’ai écouté beaucoup de choses : la radio, la télévision, et bien sûr mes professeurs. Mais sans stratégie,  Je ne comprenais pas beaucoup et j’ai décidé qu’il fallait avoir une méthode plus organisée.

 

Le but le plus important : reconnaître des mots

 

Après un certain temps, en étudiant le français, je me suis rendu compte que c’était très important de reconnaître les mots oralement même si je ne les comprenais pas.  C’est à dire, de reconnaître un mot, peu importe sa signification.  A première vue, il semblerait que ce ne soit pas très utile, mais en fait, si on peut le faire à 100%,  la compréhension orale sera sur un pied d’égalité avec la compréhension écrite.  Evidemment dans ce cas-là, la compréhension orale serait plus facile.

 

En général, c’est plus facile de reconnaître des mots écrits que des mots oraux.  Grace à cette meilleure reconnaissance, c’est plus facile de comprendre des phrases écrites que des phrases orales.  Alors, j’ai décidé que si je peux reconnaitre des mots à l’oral aussi bien que je peux reconnaitre des mots écrits, ce serait une grande étape parce qu’à ce moment-là, l’écriture n’aurait pas plus d’avantages par rapport à la compréhension.

 

Je découvre les podcasts !

 

Alors, j’ai commencé un projet d’écouter des choses en français plus de 30 minutes par jour.  Pas pour la compréhension, mais seulement pour la reconnaissance des mots.  D’abord, je n’ai rien compris puis j’ai compris seulement un petit peu.  Mais, très rapidement, ma capacité à couper la chaîne parlée s’est améliorée.

 

Avec ma nouvelle capacité, j’ai commencé à réutiliser les traductions ponctuelles en anglais pour mieux comprendre en même temps.  D’abord, la combinaison des deux était un outil très efficace. De plus, ma compréhension s’améliorait en même temps.  Mais, finalement, la tentation de réintroduire l’anglais était un piège. Ça me limitait dans mes efforts.

 

La stagnation et les problèmes : il faut savoir résister aux tentations…

 

J’ai commencé ma stratégie pour améliorer ma compréhension orale il y a plusieurs années.  J’ai fait des progrès après seulement plusieurs mois.  Cependant, je suis arrivé à un plateau très rapidement et je suis resté là longtemps.  Pendant que mes autres compétences continuaient à s’améliorer, mes progrès à l’oral se sont arrêtés.  En fait, j’ai pris des cours à l’Alliance Française de Paris au niveau B2 récemment et je n’ai pas eu de problème avec quoi que ce soit sauf avec la compréhension orale.  J’ai passé un examen là-bas et j’ai réussi toutes les parties sauf la compréhension orale où j’ai échoué complètement (les autres étudiants dans ce cours n’ont pas eu le même problème vraisemblablement parce qu’ils habitent à Paris définitivement) !

 

Que faire ?

 

Je suis revenu aux États-Unis un peu frustré.  Mon but était-il impossible ?  Ou, en tout cas, impossible en habitant dans un pays anglophone ? Peut-être, mais plusieurs de mes professeurs m’ont dit qu’il fallait mettre entre parenthèses ma langue maternelle.  Évidemment, il faut écouter pour reconnaître des mots sans se soucier de la compréhension encore.  Pour que cette méthode soit efficace, il faut arriver à un certain niveau intermédiaire afin qu’on ait un vocabulaire riche.  Alors, j’ai fait ça et voilà : ma reconnaissance des mots a augmenté et ma compréhension a diminué de 40-50 % à 10 % !

 

Je me dis, pas de souci.  Il faut que je me concentre sur des reconnaissances de mots seulement.  C’est à la fois difficile et incroyablement important.  C’est comme la méditation : il faut se focaliser sur une chose et résister à la tentation de penser à d’autres choses.  Quand j’ai commencé à le faire correctement, voilà, plus de reconnaissance et petit à petit, je commençais à comprendre un peu, sans anglais.  C’était un miracle !  Mais, je ne comprenais pas tout, bien sûr. Quand je reconnaissais un certain mot et que je savais que ce mot était très important pour la signification de la phrase, je ne comprenais pas la signification du mot exactement, mais c’était très difficile de résister à la tentation d’essayer de comprendre ce mot. Donc, j’étais motivé et j’ai commencé à traduire ce mot en anglais et finalement je le comprenais dans ce contexte-là et probablement la phrase aussi, mais là ce serait trop tard pour la prochaine phrase parce que pendant que je faisais ma traduction, la personne qui était en train de parler, continuerait et je n’entendrais pas ce qu’elle a dit.  Voilà, le piège : je comprenais une partie de la conversation et manquerais complètement l’autre !  C’est pour cela, à mon avis, qu’il faut avoir des associations ou des connotations automatiques pour chaque mot sans référence à la langue maternelle.  On ne peut pas augmenter ces connotations, si on utilise les traductions.

 

De plus, quand j’utilise la traduction en anglais, en même temps, j’éteins la compréhension française ! Mon processus de la traduction des mots clé en anglais, d’analyser et de retraduire était inutile. Pour faire la traduction je dirais que je change le mode d’opération de mon cerveau.  Donc, c’est important de résister à la tentation de traduire pour deux raisons : 1) ne pas manquer les autres mots et 2) rester sur le « mode » français.

 

Les deux types de processus dans le cerveau

 

En général, nous avons deux types de processus à penser : analytique et automatique (ou intuitif).  Pour une description de ces deux façons très intéressantes, voyez, « Gödel, Escher, Bach, an Eternal Golden Braid  », Douglas Hofstadter, Basic Books (1979) p. 38 : voyez le mode mécanique et le mode intelligent.   Dans le processus analytique on utilise la logique pour résoudre un problème.  Dans le processus automatique, on arrive à la solution avec une certaine « gestalt » On peut dire que le réseau entier du cerveau travaille en même temps sur le problème automatiquement – c’est l’intuition.

 

Peut-être que c’est la même chose avec le langage.  C’est à dire, la compréhension qui utilise la traduction à l’autre langue est « analytique » et la compréhension qui reste dans la langue cible est « automatique/intuitive ».  Le premier processus est plus facile, mais moins efficace.  En fait, je pense que la deuxième façon exige de changer, ou d’augmenter le réseau des neurones dans le cerveau et c’est à cause de cela qu’il faut beaucoup de temps.

 

Une analogie avec les ordinateurs

 

C’est comme un certain processus informatique.  Avec les ordinateurs, on peut avoir plusieurs types de langages.  Il y a des langages machines et des langages interprétés.  Pour un langage machine, chaque instruction dans un programme informatique correspond exactement à une opération numérique dans le matériel informatique.  C’est très efficace et très rapide.  Pour un langage interprété, il faut traduire chaque phrase dans ce langage aux instructions machines et puis aux opérations numériques.  Donc il y a une étape supplémentaire.  Les langages interprétés sont plus flexibles et plus faciles à utiliser mais à la fois moins efficaces.

 

L’analogie avec le processus informatique : dans les langages humains, on peut simuler un langage étranger en utilisant une traduction en langue maternelle et puis interpréter toutes choses dans le dernier.  On peut apprendre cette méthode très rapidement, mais finalement, c’est une méthode trop lente et inefficace.  Pour compléter l’analogie, pour éviter l’étape supplémentaire, je pense qu’il faut changer le réseau neuronique dans le cerveau pour construire les nouvelles instructions de la « machine », et les opérations « numériques » dans le cerveau.

 

La situation ici est aussi très semblable à l’apprentissage de la lecture dans la langue maternelle : quand nous apprenons comment lire, d’abord, le plus souvent nous lisons à haute voix.  Après un certain temps, nous lisons en silence. Finalement, si nous devenons de bons lecteurs, nous éliminons tous les éléments vocaux.  Nous pouvons reconnaître les mots et comprendre leur signification immédiatement sans « traduction ».

 

La compréhension est-elle faite du côté droit du cerveau ? 

 

Maintenant c’est très populaire de décrire les pensées comme des processus du côté droit ou du côté gauche du cerveau. On peut dire que les processus qui opèrent dans le côté droit du cerveau sont intuitifs et créatifs et ceux qui opèrent dans le côté gauche sont plus analytiques.  Donc, dans ce contexte, l’apprentissage de la langue est semblable en pensant avec le côté droit du cerveau. Il y a une tentation de dire que le vrai apprentissage de la langue reste dans le côté droit.  Mais, quand quelqu’un a un accident vasculaire cérébral, si le coté gauche est endommagé, on perd le langage alors que le coté droit reste intact. Mais pas l’inverse. En effet, si le côté droit est endommagé, la fonction du langage a des chances de ne pas être atteinte. Mais, en même temps avec le dommage dans le côté gauche, dans certains cas, le côté droit peut réacquérir une certaine partie du savoir-faire du langage.  Finalement, c’est une question très compliquée parce que maintenant nous ne savons pas exactement comment fonctionne le cerveau !  Donc, selon les expériences scientifiques, ce n’est pas tout à fait claire dans quelle hémisphère du cerveau ces processus se déroulent (par exemple, E.D. Ross and M. Mesulam, « Dominant Language Function of the Right Hemisphere ? », Arch Neurol. 36, 144 (1979)).

 

L’apprentissage d’une langue : un changement du cerveau ?!

 

En tout cas, il est évident que le vrai apprentissage complet de la langue exige une certaine « évolution » du cerveau (par exemple, A. Mechelli, et al., « Neurolinguistics :  Structural plasticity in the bilingual brain, » Nature 431, 757 (2004)).  Il faut avoir des nouvelles structures neuroniques pour faire des connections de façon automatique entre les idées et les mots dans le langue cible, sans référence au langue maternelle.  C’est à dire, on doit construire ou réutiliser les nouveaux groupes de neurones pour représenter les nouveaux mots directement.  Celui-ci est presque automatique quand nous sommes très jeune (avant 6 ans).  Selon le linguiste Stephen Pinker (The Language Instinct, Perennial Classics, 2000) à un très jeune âge, nous sommes tous des génies de langage.  Après cet âge, l’apprentissage d’une langue devient de plus en plus difficile et nous utilisons d’autres outils, comme la langue maternelle pour faire de progrès.  Mais c’est inefficace et c’est un piège parce qu’à ce moment-là le cerveau n’est plus aussi modulable.

 

Ce processus où on apprend quelque chose à un niveau plus bas (par exemple, la reconnaissance des mots sans compréhension) avant d’essayer d’apprendre un autre niveau plus haut, n’est pas très étonnant.  La plupart des neurologues pensent que le cerveau est construit de façon hiérarchique.  Donc c’est plus efficace de changer cette hiérarchie une seule couche à la fois.

 

Conclusion :

 

Pour mieux comprendre une langue étrangère, on a besoin de faire quelque chose de presque paradoxale : arrêter l’analyse et se focaliser sur l’écoute sans compréhension !  De plus, on doit 1) écouter activement : essayer de reconnaître chaque mot, 2) mettre entre parenthèses la langue maternelle (seulement après un certain niveau, quand on a assez de vocabulaire), et 3) après un certain temps, réintégrer les analyses, mais maintenant complètement dans la langue étrangère.

Il est clair qu’on a des compétences différentes dans les différentes parties du cerveau, et chaque personne est différente.  Donc, pour apprendre une langue étrangère, il faut utiliser tous les outils possibles.  C’est-à-dire que ce n’est pas efficace de rester seulement dans une méthode analytique ou une méthode intuitive, mais il faut utiliser les deux.  De plus, toutes les stratégies sont vraiment personnelles : quelque chose qui marche très bien pour une personne, ne marcherait pas pour une autre.  Il faut essayer toutes les stratégies et choisir celle qui marche bien pour la personne.

C’est évident que pour mieux comprendre oralement une autre langue, il faut rester dans cette langue autant que possible pendant l’apprentissage.  D’abord l’utilisation de la langue maternelle est très utile, mais limite dans la démarche. Vraisemblablement pour comprendre une autre langue de façon automatique, on a besoin de changer ou d’ajouter des structures dans le cerveau.  Chaque fois qu’on passe à la langue maternelle, on interrompt ce processus et il faudra plus de temps.  Il faut faire des associations avec tous les mots étrangers sans référence à la langue maternelle.  Alors, pour faire des progrès plus rapides sur le long terme, restez dans la langue cible et sacrifiez un peu cette ambition de compréhension orale totale sur le court terme !

 

Rédaction: Eric Burt

Les nouvelles régions de France

Depuis le 1er janvier 2016, la carte de la France est différente parce qu’il y a eu fusion de certaines régions. Le gouvernement de Manuel Valls avait pris cette décision pour réduire les dépenses de l’Etat.

Le nouveau découpage des régions avait été validé par l’Assemblée Nationale, mais les noms devaient être choisis par les habitants des régions eux-mêmes.

Voici la nouvelle carte de France et le nom de ses nouvelles grandes régions.

 

Regions_France_2016.svg

 

Si cette fusion des régions de France vous intéresse, vous pouvez également lire l’article suivant :

http://califrenchlife.com/2016/02/03/les-regions-de-france/

Les conditionnels: rappel et activités

Le Conditionnel

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Le conditionnel exprime une condition en « si », une hypothèse. Voici les différentes façons d’exprimer le conditionnel :

 

  • Pour les choses qui sont vraies en permanence :

 

Si je mélange du bleu et du jaune, j’obtiens du vert.

Si je mélange de l’huile et de l’eau, l’huile flotte sur l’eau.

 

Observation :

Dans les deux propositions, on utilise le présent (un présent de vérité générale).

 

  • Pour parler de choses possibles :

 

S’il pleut, je prendrai mon parapluie.

Si je réussis mon examen, j’irai passer un an en France.

 

Observations :

Le temps utilisé dans la proposition en « si » est le présent. Dans ce cas, la proposition en « si » exprime la condition nécessaire pour que la partie exprimée dans la seconde proposition soit possible dans le futur.

Le temps de la seconde proposition est le futur.

 

  • Pour parler de choses qui ne sont pas réelles.

 

Si j’étais toi, je voyagerais beaucoup plus.

Si j’avais beaucoup d’argent, je vivrais en Bretagne.

 

Le port de Doëlan en Bretagne, France.

Le port de Doëlan en Bretagne, France.

 

Observations :

 

Le temps utilisé dans la proposition en « si » est l’imparfait.

Le temps utilisé dans la seconde proposition est le conditionnel présent.

 

Comment construire le conditionnel présent ?

 

Pour construire un conditionnel présent, il faut utiliser le radical du futur + les terminaisons de l’imparfait :

  • ais
  • ais
  • ait
  • ions
  • iez
  • aient

 

  • Pour exprimer un souhait de manière polie :

 

À la boulangerie : Bonjour Madame, je voudrais / j’aimerais une baguette pas trop cuite, s’il vous plaît.

 

Je voudrais (souhait) une grande maison au bord de la mer, elle serait (expression de l’irréel) bleue et les meubles y seraient (expression de l’irréel) blancs.

 

Les verbes irréguliers :

 

Faire :

Je ferais

Tu ferais

Il / elle / on ferait

Nous ferions

Vous feriez

Ils / elles feraient

 

Infinitifs Racines du futur / forme au conditionnel :
Etre Ser / je serais
faire Fer / je ferais
avoir Aur / tu aurais
savoir Saur / je saurais
aller Ir / j’irais
pouvoir Pourr / Je pourrais
courir Courr / je courrais
mourir Mourr / je mourrais
voir Verr / je verrais
envoyer Enverr / j’enverrais
tenir Tiendr / je tiendrais
devenir Deviendr / Je deviendrais
venir Viendr / Je viendrais
devoir Devr / je devrais
recevoir Recevr / je recevrais
vouloir Voudr / je voudrais

 

Exercices :

 

  • Futur ou conditionnel :

  1. J’ ______________________________ (aller) visiter le Musée du Louvre la semaine prochaine.
    2. Si les sièges étaient plus confortables ils ______________________________ (voyager) dans de meilleures conditions.
    3. Vous ______________________________ (faire) bien de faire attention à la circulation si vous voulez éviter un accident.
    4. Tu ______________________________ (ranger) ta chambre avant de sortir.
    5. Demain matin je ______________________________ (recopier) mon exercice d’anglais.
    6. Nous vous ______________________________ (savoir) gré de ne pas nous déranger.
    7. Sans explications, vous ______________________________ (commencer) ce travail à l’envers.
    8. Si tu ne termines pas tes devoirs tu ne ______________________________ (regarder) pas le film.
    9. Je fais un gâteau que les enfants ______________________________ (manger) demain.
    10. Tu ______________________________ (pouvoir) lire ce livre si tu voulais, il est très intéressant.

 

  • Complétez en utilisant le conditionnel présent :

 

  1. Si j’avais une boutique de mode, je ______________________________ (vendre) des habits de luxe.
    2. Si Serge était journaliste, il ______________________________ (voyager) beaucoup.
    3. Si tu étais journaliste, tu ______________________________ (écrire) des articles.
    4. Si nous étions journalistes, nous ______________________________ (courir) sur toute la terre.
    5. S’ils étaient journalistes, ils ______________________________ (assister) à de grands événements.
    6. Si vous étiez journaliste, vous ______________________________ (vivre) une vie excitante.
    7. S’il gagnait le gros lot, il ______________________________ (acheter) une maison.
    8. Si on gagnait le gros lot, on ______________________________ (s’offrir) un beau voyage.
    9. Si vous gagniez le gros lot, vous ne le ______________________________ (dire) à personne !
    10. Si nous gagnions le gros lot, nous nous ______________________________ (s’installer) au Canada.
    11. Si je gagnais le gros lot, j’ ______________________________ (envoyer) des cadeaux aux enfants malades.
    12. Si tu étais sportif, tu ______________________________ (surveiller) ton poids.
    13. Si vous étiez sportif, vous vous ______________________________ (s’inscrire) dans un club.
    14. Si j’étais sportif, j’ ______________________________ (aller) courir dans le parc.
    15. S’ils étaient sportifs, ils ______________________________ (avoir) de l’endurance.

 

  • Ecrire au moins 5 phrases en utilisant le conditionnel présent.

 

Dans ma vie idéale, je ….

 

Lieu de résidence

Maison / appartement

Biens : bateau, hélicoptère…

Famille

Profession

Autres : …


  • Par groupes de 2 : Répondez aux questions suivantes :

 

Si vous pouviez dîner avec une célébrité, qui serait-ce ?

Si vous pouviez faire 3 vœux, lesquels feriez-vous ?

Si vous pouviez changer quelque chose chez vous (moralement ou physiquement), que changeriez-vous ?

Si vous pouviez avoir un don, lequel choisiriez-vous ?

Si vous pouviez avoir le métier de vos rêves, que feriez-vous ?

Si vous pouviez voyager partout dans le monde en quelques secondes, où iriez-vous en premier ?

 

  • Si vous deviez partir vivre sur une île déserte, quels objets mettriez-vous dans vos bagages ? Citez 5 objets et expliquez pourquoi.

 

  • Relisez 1), 2) et 4), inventez un exemple de phrase pour chaque cas.

 

Conditionnel passé :

 

  • Pour imaginer un passé différent :

 

Si j’avais eu (1) le temps d’étudier, j’aurais réussi (2) mon examen.

Si j’étais arrivé (1) à l’heure ce jour-là, j’aurais vu (2) Brad Pitt.

1= plus-que-parfait dans la proposition en « si »

2= conditionnel passé (avoir / être au conditionnel présent + le participe passé) dans la deuxième proposition.

On utilise cette structure pour parler de quelque chose qui n’a pas été réel dans le passé.

Attention :

On utilise être et avoir de la même façon que pour le passé composé (les verbes de la maison d’être + les verbes pronominaux).

Pensez à accorder le participe-passé quand il y a l’auxiliaire « être ».

 

  • Pour exprimer un regret :

Exemples : 

J’aurais voulu voyager davantage.

J’aurais aimé avoir une grande maison au bord de la mer.

 

 

J’aurais voulu (le conditionnel passé du verbe vouloir) + infinitif

J’aurais aimé (le conditionnel passé du verbe aimer) + infinitif

 

 

  • Pour exprimer une information passée qui n’a pas été confirmée :

 

Il y aurait eu 35 morts dont 2 Français lors de la dernière attaque en Turquie.

Le Président de la République aurait voyagé seul.

 

Exercices :

 

  • Complétez en utilisant le conditionnel passé :Le chien ne vous ______________________________ (ne pas mordre) si vous l’aviez laissé tranquille.
    2. S’il avait été sélectionné, il ______________________________ (battre) tous ses adversaires.
    3. Si elle avait écouté la leçon elle (savoir) ______________________________ répondre.
    4. Ils ______________________________ (apprendre) la nouvelle s’ils étaient venus nous rejoindre.
    5. Si nous avions parlé anglais nous ______________________________ (comprendre) le reportage.
    6. Si vous aviez prévu la tempête, vous ______________________________ (prendre) vos imperméables.
    7. Ces chaussures ______________________________ (pouvoir) lui aller s’il avait pris une pointure au-dessus.
    8. Si le lapin avait vu le chien, il ______________________________ (courir) se cacher dans son terrier.
    9. Mes arbres fruitiers ______________________________ (fleurir) s’il n’avait pas gelé tout le mois.
    10. Elle (accepter) ______________________________ de rester si vous le lui aviez demandé.

 

  • Exprimer des regrets :

Imaginez ce que ces personnes qui ont écrit sur le site VDM : http://www.viedemerde.fr/ peuvent regretter. Exprimer clairement leurs regrets en utilisant un conditionnel passé.

 

  • Aujourd’hui, ma copine a reçu une demande en mariage, pas de moi mais de son meilleur ami. Elle a dit oui. VDM

 

  • Aujourd’hui, mon copain se plaint de forts maux de tête. Légèrement hypocondriaque, il a pour habitude de chercher ses symptômes sur Internet. J’ai donc pu lire dans la barre de recherche : “J’entends mon cerveau”. VDM

 

  • Aujourd’hui, ma meilleure amie m’a demandé si j’avais vraiment besoin d’acheter de l’écran total étant donné ma pilosité naturelle. VDM

 

  • Aujourd’hui, je suis allée dans un parc d’attractions. À la sortir de l’une d’entre-elles, je n’arrivais pas à ouvrir la barrière de sécurité. C’est une petite fille de quatre ans qui est venue m’aider, en me montrant comment faire. VDM

 

  • Et vous ? Avez-vous des regrets dans la vie, lesquels ?

 

  • Exprimer une action passée qui n’a pas encore été confirmées :

 

Sans titre

 

 

accident

 

bac

épuisement

 

célibataire

 

Les interjections françaises (to sound French !)

Les interjections sont des sons faits par les locuteurs natifs pour insister sur leurs sentiments dans la vie quotidienne.

Voici quelques interjections courantes pour avoir l’air d’un(e) vrai(e) Français(e) !

Quand il fait froid, les Français disent: Glagla !

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Quand ils se font mal, ils disent: Aïe !

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Quand ils imitent le coq, symbole de la France, pour montrer leur fierté, ils disent: Cocorico !

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Quand ils mangent quelque chose de bon, comme un excellent macaron, ils font: Mmmm !

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Avant de faire certaines actions comme sauter ou une action brusque, les Français disent: Hop ! Par exemple, hop ! On monte dans la voiture.

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Oh là là ! est dit quand il y a une bonne ou une mauvaise nouvelle. Exemple: Oh là là ! C’est formidable ! Ou: Oh là là ! c’est horrible !

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Ces interjections sont aussi régulièrement utilisées dans les livres pour enfants ou les bandes dessinées. Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot ont montré cela dans la chanson Comic Strip .

La Saint Valentin en France

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Le 14 février, c’est la Saint Valentin !

C’est la fête des amoureux en France. Seulement des amoureux ! Pas de cadeaux, pas de cartes pour les autres personnes qui nous sont proches. Seule l’âme soeur a droit à un traitement spécial ce jour-là.

Le jour de la Saint Valentin, les amoureux s’échangent des mots doux et passent un moment romantique ensemble. Les restaurants sont pris d’assaut. Certains d’entre eux proposent un menu spécial Saint Valentin, mais, en général, en France, la carte reste la même et les prix ne sont pas spécialement modifiés pour l’évènement.

Les fleuristes font un bon chiffre d’affaire ce jour-là, même les adolescents y achètent une ou des roses rouges pour leur petite amie. Il faut savoir qu’une rose est le minimum pour faire plaisir. Les roses s’offrent en nombres impairs: 1, 3, 5, 7 … Le rouge est la couleur de la passion.

Les chocolats ou les objets kitsch où figurent un coeur ont également beaucoup de succès.

Ceux qui sont prêts à dépenser beaucoup d’argent achètent un bijou ou un week-end dans un bel hôtel à leur bien-aimé.

 

Explication des mots en bleu:

Une âme soeur = une personne avec qui il y a une compatibilité amoureuse parfaite.

Des mots doux = des petits messages romantiques

Prendre d’assaut = Tout le monde arrive au même moment dans les restaurants.

 

A Strasbourg, la Saint Valentin dure 10 jours. Vous pouvez lire cet article pour en savoir plus:

Strasbourg, mon Amour

 

 

 

Pourquoi faire des podcasts ou en faire faire pour enseigner les langues étrangères ?

Onair

Vous avez certainement déjà utilisé les podcasts de certaines radios pour entraîner vos apprenants à la compréhension orale. Mais pourquoi faire ou faire faire des podcasts pour enseigner les langues étrangères ?

En tant qu’enseignant, pourquoi faire des podcasts ?

Les activités de compréhension orale sont souvent impressionnantes et stressantes pour les apprenants. Ces derniers ont tendance à être déstabilisés par l’exercice lui-même: un nombre très limité d’écoutes, un nouveau sujet, de nouvelles expressions, une ou plusieurs nouvelle(s) voix, des débits différents et peut-être même un ou des accent(s) différent(s). Tant de nouveautés ajoutés au manque de confiance en soi font de cet exercice nécessaire une épreuve éprouvante pour certains.

La solution pour résoudre ce problème sur le court terme est la production de podcasts par l’enseignant. Il peut choisir un sujet culturel, par exemple, le développer à l’écrit et s’enregistrer avec son smartphone. Pour cela, la simple application “dictaphone” suffit, mais s’il veut faire quelque chose de sophistiqué, il peut utiliser Garage Band sur son Mac ou Audacity sur son PC.

Une fois le podcast enregistré, il peut créer une série d’activités. Pour faire une séquence complète, il est préférable de respecter les trois parties suivantes: anticipation, compréhension globale et compréhension détaillée. S’il veut en profiter pour faire travailler d’autres compétences, il peut, par exemple, faire repérer un fait de langue, créer un exercice de systématisation et terminer le tout par une activité de production orale ou écrite dans laquelle, bien sûr, il y aurait à pratiquer le fait de langue étudié.

S’il le souhaite, ses podcasts peuvent être diffusés sur un Soundcloud, sur son blog pédagogique ou sur des plateformes d’audioblog comme Arte Radio ou RFI Savoirs.

Le fait que ce soit une production personnelle va forcément attirer l’attention de l’apprenant, de plus, la voix du professeur va le rassurer. En effet, il y est habitué et ne sera pas trop déstabilisé par son débit. Seuls les expressions et le thème seront neufs mais l’apprenant vivra mieux l’exercice.

Cette production par l’enseignant lui-même ne peut être que temporaire, en effet, son but est de rassurer au maximum l’apprenant avant qu’il fasse le grand saut vers d’autres podcasts authentiques.

L’enseignant peut également se servir de podcasts pour lire des textes étudiés en cours. Le podcast peut servir d’exemple pour la prononciation, en particulier si la lecture ne se fait pas trop rapidement et si le professeur articule. Au début de son apprentissage, l’apprenant a besoin de comprendre les règles de prononciation, de les entendre appliquées et d’écouter la langue cible pour améliorer sa propre prononciation et se sentir à l’aise avec ses nouveaux phonèmes.

Quand il est plus à l’aise, l’apprenant peut commencer à produire ses propres podcasts.

Pourquoi et comment faire faire des podcasts ?

Faire faire des podcasts est un excellent moyen de rendre l’apprenant vraiment actif dans son apprentissage et ce, à tous les niveaux. C’est à l’enseignant d’adapter les consignes au niveau des apprenants.

L’approche basique:

L’enseignant propose des sujets (culturels, par exemple) et l’apprenant fait les recherches nécessaires, rédige un texte et après correction écrite et orale, l’enregistre.

L’approche sophistiquée:

Des apprenants peuvent travailler ensemble et copier des émissions audios. Ils peuvent par exemple faire des interviews, des jeux, des documentaires, des micro-trottoirs. Les jeux de rôles sont les bienvenues pour rendre l’activité ludique.

La création de podcasts permet de faire travailler plusieurs compétences en même temps: la compréhension écrite (au moment des recherches), la compréhension orale (si leurs sources sont des documents audios), la production écrite (au moment de la rédaction du script) et la production orale (au moment de l’enregistrement). Et en plus de tout cela, les apprenants découvrent des aspects culturels et peuvent développer leur esprit critique.

La cerise sur le gateau c’est de diffuser leurs podcasts sur une plateforme sur Internet. Ainsi, les apprenants peuvent les partager avec leurs proches et être fiers de leur travail. Et il y a de quoi être fier, ce n’est pas tous les jours que l’on se retrouve dans la peau d’un journaliste qui parle la langue cible !

Pourquoi lire à haute voix pendant l’apprentissage d’une langue?

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Apprendre une langue étrangère est complexe parce que non seulement vous découvrez de nouveaux mots, de nouvelles règles de grammaire, une autre culture, mais en plus de tout cela, vous devez apprendre à articuler de nouveaux sons dans une chaîne parlée. Cela implique une nouvelle gymnastique pour votre bouche.

Au début, ce n’est pas facile pour vos organes, vous l’avez certainement déjà remarqué quand vous sentez vos muscles après avoir prononcé vos premiers mots en langue cible. En même temps, vous ne reconnaissez plus entièrement votre voix parce que les fréquences de chaque langue sont différentes. Pour vous sentir mieux rapidement, il est essentiel de lire à haute voix vos leçons, vos textes, puis tout ce qui vous intéresse en langue cible. Plus vous lirez, plus vous vous sentirez à l’aise. Mais la lecture à haute voix implique une bonne prononciation et la bonne prosodie ( = la mélodie de la langue), c’est pourquoi, chaque méthode est souvent accompagnée d’un CD.

Au début de l’apprentissage d’une langue, l’idéal est d’abord de se concentrer sur les règles de prononciation, puis de lire silencieusement en écoutant votre professeur ou le modèle audio. Une fois que vous vous sentez prêt, vous pouvez vous lancer dans la lecture du même texte à haute voix. Le fait d’écouter régulièrement la langue cible, vous permettra de mieux imiter les sons et la mélodie de la langue.

Ne comptez pas sur la lecture à haute voix pour comprendre le texte plus facilement lors d’une première lecture. En effet, elle est davantage un exercice de prononciation. Pour la compréhension écrite, il est recommandé de prendre votre temps et de lire silencieusement afin d’essayer de décrypter le sens général du texte, puis ses détails.

Parler une autre langue, c’est apprendre à devenir quelqu’un d’autre. La lecture à haute voix est un excellent exercice pour vous entraîner à être à l’aise dans “votre nouveau vous”.

 

Explication des mots en bleu:

 

impliquer = to involve

la langue cible = la langue que vous apprenez

lire à haute voix = reading out loud

d’abord = premièrement

la lecture = le fait de lire

 

Rédaction: Emma Amrein Franks

En cas d’urgence médicale

 

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En France et en UE, en cas d’urgence médicale, vous devez appeler le 112.

 

Voici quelques phrases types qui peuvent être utiles si vous devez aller voir un médecin ou si vous devez aller aux urgences dans un pays francophone:

Vous pouvez entendre les expressions suivantes en cliquant ci-dessous:

 

 

Pour expliquer ce qui s’est passé:

Je suis tombée = I fell

J’ai fait un malaise = I fainted

J’ai eu un accident de voiture, de vélo, de skateboard …

Je me suis cogné (violemment) la tête contre le sol / le mur / en tombant = I knocked my head against the floor / the wall / falling.

Je me suis foulé la cheville = I twisted my ankle

Je me suis cassé le bras = I broke my arm

 

Expliquer les symptômes:

J’ai un bleu = j’ai un hématome = I have a bruise

J’ai une coupure = I have a cut

J’ai de la fièvre = I have fever

J’ai la diarrhée = I have diarhea

Je suis constipé = I am constipated

J’ai chaud = I am cold

J’ai froid = I am cold

C’est rouge / C’est chaud / c’est froid = it’s red / it’s warm / it’s cold

C’est enflé = it’s swollen

Je saigne = I am bleeding

J’ai une douleur (intense) = I am having an intense pain

J’ai mal à …. + une partie du corps

J’ai pris un antalgique mais j’ai encore très mal = I took a painkiller but it still hurts.

J’ai une brûlure = I have a burn

Ca gratte = It’s itchy

J’ai mal à l’estomac = I have a stomach ache.

J’ai des nausée = I have nausea

J’ai vomi = I vomited

 

Expliquer des choses à propos de sa santé en général:

Je prends des médicaments: ___________________ =I am taking medicines.

Je prends la pilule = I’m taking the pill /  birth control pills.

Je suis enceinte = I am pregnant.

J’ai mes règles = I have my period.

J’ai fait une phlébite l’année dernière = I had a thrombosis last year.

J’ai des problèmes cardiaques = I have heart disease.

J’ai fait un malaise cardiaque il y a deux mois = I had a heart attack two months ago.

Je suis allergique à _________________________ = I am allergic to ___________

J’ai la toux = I have a cough.

J’ai mal à la gorge = I have a sore throat.

J’ai la grippe = I have the flue.

 

Vocabulaire:

kidney = le rein

liver = le foie

stomach = l’estomac

a nurse = une infirmière

a doctor = un médecin

a medicine = un médicament

 

 

Pour la prononciation des parties du corps:

 

Le corps humain cours

 

 

 

 

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