Quand on vous demande de développer un sujet lors d’un examen de langue ou autres, il est impératif de suivre quelques règles de rédaction pour faire un texte cohérent, convaincant et de qualité pour votre / vos lecteur(s).
Dans un premier temps, il est conseillé de bien lire la question posée pour éviter un hors-sujet. Souligner les mots-clés et les verbes peut vous aider à mieux comprendre ce qui vous est demandé.
Un texte structuré est composé d’une introduction, de deux ou trois grandes parties développées et d’une conclusion.
la longueur de chaque étape dépend de la longueur imposée.
L’introduction :
Il y a 3 étapes à suivre:
- Annoncer le sujet en le situant dans un contexte général.
De nos jours, ….
- Annoncer la problématique c’est à dire la question à laquelle vous allez répondre tout au long de votre rédaction. Vous pouvez poser directement la question ou vous pouvez utiliser: “On pourrait se demander…”
- Annoncer le plan. Celui-ci est généralement composé de deux ou trois parties développées. Chaque partie représente un argument principal.
L’introduction est cruciale parce qu’elle donne la première impression au lecteur.
Le développement:
Il est composé de deux ou trois grandes parties. Il est nécessaire de voir une progression dans votre réflexion. Commencez par l’argument le moins important Le plus général et finissez par l’argument qui a le plus de poids pour tenir votre lecteur en haleine.
Il existe différents types de plans:
- le plan: thèse / antithèse / synthèse
- Le plan thématique (du thème le plus général au thème le plus particulier)
Vous pouvez écrire jusqu’à deux ou trois sous-parties par grande partie. Chacune d’entre elles doit être illustrées par un ou des exemples concrets ou des références littéraires ou cinématographiques.
Vos idées doivent être pertinentes, claires et convaincantes.
Chaque partie est suivie d’une brève transition qui guide le lecteur vers la partie suivante.
La présentation est essentielle donc chaque partie doit bien être séparée de la suivante.
La conclusion :
La conclusion est l’aboutissement de votre réflexion. C’est le moment de répondre directement à la problématique posée dans l’introduction. Pour finir, vous pouvez poser une autre question pour inviter le lecteur à prolonger sa réflexion.
La relecture:
Relire plusieurs fois est fondamental. Vérifiez bien l’ordre des mots dans chaque phrase, évitez les répétitions et vérifiez l’orthographe et la grammaire.
Si vous passez un examen écrit pendant lequel vous devez écrire à la main, pensez à demander autant de feuilles que nécessaire et utilisez un stylo que l’on peut effacer.
Les points à vérifier:
- La rédaction du point de vue est bien argumenté et cohérent dans sa construction.
- Votre texte répond bien à la question posée dans l’introduction (la problématique)
- Les différentes étapes expliquées ci-dessus ont bien été respectées.
- Vous avez choisi des exemples et des références adaptés et précis.
- Vous avez utilisé des mots de liaison.
- La présentation est claire verbalement et sur le papier. Le lecteur doit vraiment bien comprendre chaque étape de votre réflexion. Il doit être capable de le faire rien qu’en voyant la présentation de votre travail.
- Vous avez respecté la longueur imposée.
Ce qu’il faut éviter:
- Une réponse sans composition ni progression
- Une réponse sans prise de position
- Un texte trop court / trop long.
- Le hors-sujet
Réflexes à avoir lors d’un examen écrit :
Comme le temps est compté, il est important de bien le gérer.
Quand vous avez compris le sujet, faites une “feuille de route” qui contient la structure de votre réflexion sur un recto de brouillon. Ecrivez des phrases courtes et des mots-clés. Ne rédigez pas la totalité de votre texte au brouillon, vous n’aurez pas le temps de le recopier au propre avant la fin de l’épreuve.
Voici un exemple de feuille de route:
Introduction :
1ère partie : – – – Transition :
2ème partie : – – – Conclusion :
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Rappel sur les mots de liaison: