L’amour et les émotions qu’il suscite à travers la culture populaire française

Paris est connu pour être la capitale de l’Amour. On ne compte plus les demandes en mariage sur la Tour Eiffel et les amoureux qui marchent en se tenant la main sur les quais de la Seine. On aime être amoureux à Paris et certains chantent même leur amour pour la capitale française. En 1930, Josephine Baker chantait: “J’ai deux amours, mon pays et Paris”.

L’amour est un sujet fascinant pour les artistes et le commun des mortels!

L’amour est un sentiment complexe; si complexe que la langue française en fait une exception ! En effet, amour est un nom qui change de genre au pluriel. Un amour est un nom masculin singulier et des amours sont féminins au pluriel.

Serge Gainsbourg, dans La chanson de Prévert chantait: 

“Jour après jour, les amours mortes

N’en finissent pas de mourir”

L’amour est un sentiment universel et atemporel qui pousse à vivre une palette d’émotions variées, que vous soyez à Paris ou ailleurs! 

L’amour est si spécial qu’il reste un mystère pour beaucoup de gens.

On pourrait se demander quelles émotions l’amour suscite selon les étapes de la relation.

Le coup de foudre: 

Le coup de foudre est l’apparition soudaine de sentiments amoureux pour quelqu’un. Dans le film Astérix et Obélix: mission Cléopâtre, sorti en 2001 et réalisé par Alain Chabat, on peut voir Asterix tomber amoureux d’une jeune femme quand il est dans le palais de Cléopâtre. Pour montrer le coup de foudre, qui, en réalité, est plus ou moins discret, le réalisateur a fait le choix de mettre en fond une chanson romantique: Ti Amo de Umberto Tozzi. Les cheveux d’Asterix volent sous l’effet d’un ventilateur. Son visage ébahi montre le fait qu’il est agréablement surpris par ce doux sentiment qui l’envahit. 

La rencontre:

On est embarrassé quand on est en compagnie d’une personne qui nous plaît. On est gêné, on rougit et on est maladroit avec ses gestes et ses paroles. 

Dans le film franco-belge Odette Toulemonde, réalisé par Pierre-Emmanuel Schmitt et sorti en 2006, Odette est si impressionnée d’être en face de son auteur préféré qu’au moment de la séance de dédicaces dans une librairie, elle perd la maîtrise de ses mouvements et présente brusquement son livre trop près du visage de l’auteur. Puis, au moment de dire son nom pour la dédicace, Odette n’arrive pas à prononcer la première syllabe de son prénom. Le son ne sort pas de sa bouche malgré ses efforts. Finalement, l’auteur écrit “Dette” à la place d’”Odette” sur la première page de son livre, au grand désespoir de la protagoniste, qui était spécialement allée chez le coiffeur pour le grand jour. 

Le premier texto:

Quand on n’est pas paralysé par la peur, on s’échange les numéros de téléphone. Quand on est audacieux, on envoie un texto. Et parfois, la réponse tant attendue met du temps à arriver. 

Le film français Le Discours, de Laurent Tirard, sorti en 2020, montre bien tous les noeuds que l’on peut se faire dans le cerveau et la frustration que l’on peut ressentir quand on est dans l’attente d’un texto de l’être aimé. On passe par une multitude d’émotions plus ou moins intenses selon le temps qui passe: on est frustré, impatient, en colère, triste, angoissé, nerveux, stressé, déprimé et enfin fou de joie quand la réponse tant attendue déclenche la sonnerie du téléphone. 

Le début de l’histoire d’amour: 

Au début d’une relation amoureuse, on se sent heureux, léger, on est comme sur un nuage. Tout peut s’effondrer, le sentiment de bien-être généré par l’amour prédomine. A la fin du film La Chèvre, sorti en 1981 et réalisé par Francis Veber, François Perrin, joué par Pierre Richard, se réveille dans un dispensaire, par hasard, à côté de la jeune femme qu’il a cherché pendant tout le film. Ils se réveillent tous les deux, heureux, sereins et se dirigent vers un ponton qui s’effondre sous leur poids, sans qu’ils ne sourcillent. 

La fin:

“Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants”, c’est ce que l’on peut lire à la fin de chaque conte de fée. Mais parfois les histoires d’amour ont une fin.

“Les histoires d’amour finissent mal”, c’est ce que chantait le groupe Rita Mitsouko dans Les histoires d’A en 1986.

La lassitude, le dégoût voire la haine mettent fin aux plus belles histoires d’amour. 

Jacques Prévert dans les Feuilles mortes a écrit: 

“Et la vie sépare ceux qui s’aiment,

Tout doucement, sans faire de bruit.

Et la mer efface sur le sable,

Les pas des amants désunis.”

L’amour permet de vivre des émotions intenses de toutes sortes,  un véritable grand huit émotionnel. Des émotions positives et négatives s’entremêlent. On peut être pleinement heureux et souffrir terriblement. 

Dans La Javanaise, Serge Gainsbourg chantait: “La vie ne vaut d’être vécue sans amour”. Alors profitez, sentez-vous vivants, aimez!

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